Résumé
Hatoko a vingt-cinq ans et la voici de retour à Kamakura, dans la petite papeterie que lui a léguée sa grand-mère. Le moment est venu pour elle de faire ses premiers pas comme écrivain public, car cette grand-mère, une femme exigeante et sévère, lui a enseigné l'art difficile d'écrire pour les autres. Le choix des mots, mais aussi la calligraphie, le papier, l'encre, l'enveloppe, le timbre, tout est important dans une lettre. Hatoko répond aux souhaits même les plus surprenants de ceux qui viennent la voir : elle calligraphie des cartes de voeux, rédige un mot de condoléances pour le décès d'un singe, des lettres d'adieu aussi bien que d'amour. A toutes les exigences elle se plie avec bonheur, pour résoudre un conflit, apaiser un chagrin. Et c'est ainsi que, grâce à son talent, la papeterie Tsubaki devient bientôt un lieu de partage avec les autres et le théâtre des réconciliations inattendues.
Opinion du public
188 avis
8.1/10
Les lecteurs sont captivés par 'La Papeterie Tsubaki', louant son atmosphère poétique et la finesse de ses descriptions. Le livre, qui explore le métier d'écrivain public à travers les yeux d'Hatoko, est apprécié pour sa capacité à transmettre la beauté de la calligraphie et des traditions japonaises. Les récits intimes et touchants des clients d'Hatoko enrichissent cette œuvre, la rendant à la fois un hommage à l'art de l'écriture manuscrite et une fenêtre sur la culture japonaise.
👍 Magnifique immersion dans l'art de la calligraphie.
👎 Peut sembler lent au démarrage.
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L’art de la calligraphie mais aussi l’art de vivre japonais plein de délicatesse, de reconnaissance, de bienveillance et de superstitions.
Très agréable. La vie d’une écrivain publique japonaise. Rythme délicieux
Bien aimé très poétique mais un peu lent. J’ai bien aimé les description de nourriture. Et la fin quand on apprend plus sur la relation du perso principal avec sa mère sévère qu’elle a perdu et qu’elle regrette de ne pas avoir compris. Mais morale: le bonheur est dans le présent, ça ne sert à rien de regretter, donner à ceux qui sont au tours de vous ce aue vous n’avez pas pu donné à ceux qui sont partis ❤️ LEARN : - Daifuku : Les Chinois consomment traditionnellement des boules de riz glutineux fourrées aux haricots rouges azuki ou au sésame et à la mélasse, dans des soupes tangyuan (soupe de sphères). Ces boules rondes évoquant la rondeur de la lune, et sont traditionnellement consommées lors de la fête des lanternes clôturant les festivités du nouvel an chinois du calendrier chinois (nouvel an lunaire), durant lesquelles des multitudes de lanternes célestes sont lâchées dans le ciel à titre de porte-bonheur pour la nouvelle année. Cette tradition, également pratiquée en Corée, ne l'est plus au Japon, car les fêtes lunaires ont été décalées aux dates équivalentes du calendrier solaire. - Les kanjis : signes dont le rôle est d'écrire la langue japonaise, identiques ou similaires aux sinogrammes (caractères chinois) utilisés pour les langues chinoises. Le japonais s'écrit principalement par l'association des kanjis aux kanas (les syllabaires hiragana et katakana), tandis que les lettres latines[b] (pour les sigles, etc.) et les chiffres arabes, entre autres, sont employés de manière plus accessoire.
Un petit bijou de poésie et de simplicité de vie
De belles descriptions de kamakura, un vrai guide. Le goût du détail dans chaque chose le choix d’un stylo, d’un papier, pour y déposer quelques lignes. De simples rituels pour célébrer les saisons. Des mots biens trouvés pour dire au revoir à un être disparu. On n’échappe pas au regret mais plutôt que de chercher ce qu’on a perdu, mieux vaut prendre soin de ce qui nous reste.
Un livre d’une grande douceur. Prêté par Géraldine.