La Plus secrète mémoire des hommes

Mon livre préféré

7.8

Difficile à lire

géniale intrigue, environnements et personnages bien développés. la présence de l'être concentrant toute l'intrigue pèse, alors qu'il est introuvable.

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C'est un excellent livre et pour moi il montre la différence entre un très bon livre et un livre excellent. Le très bon livre tu prend plaisir à le lire et le relire, il t'accompagne, te faire rire, pleurer, mais un excellent livre ne te dévoile pas tout. Pendant la lecture tu comprend certaines choses mais il reste un mystère alors tu le relit, tu comprends un peu mieux mais des choses s'échappe encore, tu le lit une troisième fois, en te disant que c'est la bonne, qu'il va tout te révéler de ses secrets, mais non toujours pas. Et tu aura beau le lire des centaines de fois il gardera toujours une part de mystère. C'est un peu le paradoxe de la moitié, tu peux diviser n'importe quel nombre à l'infini tu n'attendra jamais zéros. C'est la même chose ici, le livre sera toujours un mystère, c'est un excellent livre.

Mohamed Mbougar Sarr - 2021 Des scènes fantastiques, des retournements imprévus, mais trop long, trop de POV à la première personne. Peut-être à relire ou à réécouter. Diégane, le narrateur, un écrivain sénégalais qui vit à Paris, est à la recherche de T. C. Elimane, l’auteur du Labyrinthe de l’inhumain, livre fantomatique qu’il a découvert par hasard et qui a changé sa vie et sa conception de la littérature. Publié en 1938, ce livre avait été l'objet de nombreuses critiques plus ou moins racistes. Son auteur, accusé de plagiat, a immédiatement disparu. Dans sa quête, Diégane rencontre Siga D., qui semble détenir beaucoup de secrets. Elle connaît le drame des parents d’Elimane, le mystère de sa naissance et les raisons cachées de son départ pour la France. Elle a également rencontré la journaliste qui avait interviewé les éditeurs d’Elimane sans en tirer grand-chose, ainsi qu’une poétesse haïtienne qui avait vécu quelques années avec lui en Argentine. Elle non plus n'avait pu briser son silence, comprendre ce qu’il cherchait quand il arpentait périodiquement toute l’Amérique latine, et savoir ce qu’il est maintenant devenu. Diégane ne retrouve la trace d’Elimane qu’un an après sa mort. Il avait laissé une lettre pour « celui qui viendrait », ainsi que le début d’un autre manuscrit. Diégane sait maintenant ce qu’il doit en faire.

Super histoire d un jeune africain venu etudier et devenir ecrivain en france avec tous ces reves. Beau roman avec intrigue et retrace et denonce cette guerre et ce racisme.

Acheté à Noirmoutier dans une librairie pour bobos de droite, et fini ce même été, debout en marchant sur des sentiers de rando à la Réunion (littéralement), les mêmes qu’empruntaient esclaves et autres colons deux siècles plus tôt. De quoi se mettre dans le thème. Un roman qui marque et qui fait penser sa vie par tournures de phrases longtemps après…