
2019
•
Caroline Michel
Résumé
Dans une maison de banlieue parisienne, le 17 décembre 2012, une femme est retrouvée en état de sidération, ligotée sur une chaise, un manche de couteau enfoncé dans le vagin. Un « A » a été tracé par une lame sur son ventre. Elle s’appelle Maureen Kearney, elle est la syndicaliste d’Areva. Depuis des années, Maureen défend les intérêts du fleuron du nucléaire français. Elle est proche d’Anne Lauvergeon, fréquente les ministres et les capitaines d’industrie. Lorsqu’elle apprend que l’ennemi juré d’Areva, EDF, est prêt à signer un contrat avec les Chinois qui pourrait entraîner un transfert de technologies, elle monte au créneau, alerte les politiques. Jusqu’à ce jour de décembre 2012. Suite à son agression, une enquête est lancée par la gendarmerie. Alors tout bascule. Et si la syndicaliste avait tout inventé ? Maureen serait-elle une hystérique, une manipulatrice ? Ou tout simplement une lanceuse d’alerte broyée par un système qui la dépasse ? Nerveuse comme un thriller, l’enquête de Caroline Michel-Aguirre nous plonge au coeur d’une terrifiante histoire de pouvoir, politique, industrielle, mais avant tout humaine.
Le sort d’une femme syndicaliste au milieu des rouages du pouvoir politique et des entreprises et aux prises avec la justice
300 pages / 2semaine Ce livre met en lumière l’histoire Maureen Kearney, alors syndicaliste chez Areva qui fréquentais Anne Lauvergeon (qui était à l’époque directrice générale d’Areva), mais également Arnaud Montebourg et d’autre tête de l’état François Hollande, Caseneuve… Elle a eu connaissance dans l’exercice de ses fonctions de secrétaire du conseil d’Europe du nucléaire, d’un accord passé entre la société EDF et une société chinoise qui proposait de vendre des centres centrale nucléaire toutes fabriqués à la Chine avec la technologie de Areva. Le problème étant que l’implication de la syndicaliste comme « sonneurs d’alarme » à poussé des personnes haut placé à prendre des mesures drastiques, cela a commencé par le licenciement de Anne Lauvergeon pour le plus grand plus plaisir de Henri Proglio son rival d’EDF et de la nomination et de Jean-Luc Oursel, la tête d’Areva. Celui-ci était peu charismatique dépassé par les événements et facilement enclins à des excès de colère (il mourra d’une crise cardiaque deux ans après sa nomination) en 2012 celui ci a convoqué Maureen à deux reprises dans son bureau pour la mettre en garde et la forcer à cesser de remuer le monde avec les contrats EDF-chine il l’a fait de manière brutale. Fin 2012 Maureen est chez elle. A 6h30 elle se brosse les dents quand un homme arrive derrière elle lui met un bonnet sur la tête, elle sent un revolver dans son dos et paniquée ne se débat pas. Il m’a fait asseoir sur le wc et la bâillonne. Il l’a relevé et la conduit jusque dans le salon en se saisissant d’une chaise lourde. Il l’attache avec du scotche de deux manières différentes, fait des menottes aux poignets et plusieurs bande au chevilles. Elle est immobilisée et de peur pour sa vie ne se débat pas. Il se saisi d’un couteau et trace un A sur le ventre de sa victime en hachurant comme une rature suffisante pour marqué mais pas assez profondément pour trancher la peau, une sorte de scarification finalement. Enfin il baisse le collant de la victime qui n’avait pas de sous-vêtements et tente de lui enfoncer un manche de couteau de 8cm dans le vagin celui ci ne rentrant pas il l’a enduit de margarine et l’a enfoncé. Maureen est alors restée là 5h en état de choc allant essayant de se défaire de ses liens sans y parvenir elle sera alors retrouvée à 12h30 par sa femme de ménage. L’enquête qui suit est clairement bâclée, entre cachoterie par les service de renseignement de la gendarmerie auprès de l’état français destruction de preuve. Abandon d’enquête par les policiers en faveur d’une intuition de leurs part plus que d’un réel verdict (folie de la part de Maureen qui aurait alors tout orchestré la faisant ainsi passé pour une femme manipulatrice et dérangée). Elle sera alors condamnée une première fois en 2017 puis suite à un appel elle sera relaxée par faute de preuve et erreur d’enquête judiciaire en 2018 La CFDT voudra alors relancer les procédures pour viol. Elle refusera souhaitant l’apaisement. Selon moi Maureen Kearney a été victime de Henri Proglio et de Alexandre Djouhri qui s’est montrée coupable implicitement du viol de la femme du cadre de VEOLIA en 2002 (VEOLIA dont le P-DG était à l’époque Henri Proglio qui est connu tout comme Djouhri pour ses pratique outrepassant toute norme légale. Je l’estime victime de EDF qui a voulu la réduire au silence. Et d’un système judiciaire qui a tout mis en œuvre pour l’écraser et lui faire avouer un crime qu’elle n’a pas commis.