
2016
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Kang Han
Résumé
Une nuit, Yônghye se réveille et va au réfrigérateur, qu'elle vide de toute la viande qu'il contient. Guidée par son rêve, elle a désormais un but : devenir végétale, se perdre dans l'existence calme et inaccessible des arbres et des plantes. Ce dépouillement qui devient le sens de sa vie, le pouvoir érotique, floral de sa nudité vont faire voler en éclats les règles de la société, dans une lente descente vers la folie et l'absolu.
Han KANG
Construction intéressante mais finit en queues de poisson.
Écriture incandescente, étrange, troublante. On sort de ce livre avec une sensation de quelque chose de malfaisant
Original , mais bof…
La gestion des temporalités est assez impressionnante
Sympa
Très partagée, j’ai trouvé ça si dur. L’histoire de cette femme, maltraitée toute sa vie, ce que l’on ne comprend qu’au fil de l’eau. Tout espoir est quasi brisé, seul le fait que le livre ne puisse être qu’un « mauvais reve » l’éclair. L’écriture est simple et efficace mais le sujet est rude
En 3 parties, le récit glaçant d’une femme qui veut devenir végétarienne, en Corée. Chaque partie avec un narrateur différent: Le mari coincé, rigide et sans empathie, le beau-frère artiste qui devient l’amant, la soeur qui révèle la genèse de son mal être. Personne ne l’écoute, ne la prend en compte, même l’écrivain ne lui donne pas la parole. Trois partie pour trois de ses bourreaux narrateurs de son objectification. Partie1: le mari (je). Partie 2 le beau frère /l’amant (il) le seul à la rendre heureuse. Partie 3: la soeur (elle). Une descente en enfer implacable, dans un pays où la norme doit être respectée à la lettre, avec une deuxième partie qui illumine le livre et donne espoir avant la chute. Un style simple, pur, quelques problèmes dd traduction? Une simplicité tellement douce et reposante!
Interpelle, choquant et oppressant / tension Écriture à la fois poétique et dérangeante Questionne sur les chemins de vie différents Questionne sur la souffrance physique / mentale Poésie/Nature/Arbre La Végétarienne se déploie en trois parties, chacune racontée par un personnage différent qui assiste à l’effacement progressif de Yŏnghye : son mari, un homme ordinaire dépassé par son comportement ; son beau-frère, artiste fasciné par sa transformation physique ; et enfin sa sœur, qui l’accompagne dans ses derniers instants… Dans La Végétarienne, Han Kang mène une réflexion profonde sur le concept de l’aliénation, cher à des philosophes tels que Karl Marx, ou Jean-Jacques Rousseau, tout en y apportant un regard novateur et féministe. À travers Yŏnghye, l’autrice montre comment un simple choix intime – le refus de consommer de la viande – peut devenir un acte de rébellion contre les normes sociales et familiales. Ce geste incarne une rupture avec un système oppressant, où la protagoniste cherche à échapper à une forme de domination, à la fois corporelle et psychologique. Han Kang réinvente ainsi la notion d’aliénation en l’ancrant dans une perspective féminine. Yŏnghye, en se détachant de plus en plus de son identité et de son rôle social imposé, incarne la quête d’une libération personnelle. Ce processus de transformation, radical et intime, questionne la manière dont les attentes sociétales pèsent sur le corps des femmes, et comment la rupture avec ces attentes peut mener à une forme d’émancipation, tout en frôlant les limites de la folie et de l’effacement de soi.