
2020
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Adeline Dieudonné
Résumé
C'est un pavillon qui ressemble à tous ceux du lotissement. Ou presque. Chez eux, il y a quatre chambres. La sienne, celle de son petit frère Gilles, celle des parents, et celle des cadavres. Le père est chasseur de gros gibier. La mère est transparente, soumise aux humeurs de son mari. Le samedi se passe à jouer dans les carcasses de voitures de la décharge. Jusqu'au jour où un violent accident vient faire bégayer le présent. Dès lors, Gilles ne rit plus. Elle, avec ses dix ans, voudrait revenir en arrière. Effacer cette vie qui lui apparaît comme le brouillon de l'autre. La vraie. Alors elle retrousse ses manches et plonge tête la première dans le cru de l'existence. Elle fait diversion, passe entre les coups, et conserve l'espoir fou que tout s'arrange un jour.La candeur des contes de notre enfance mêlée à la terreur des thrillers de Stephen King. Bernard Lehut, RTL.Le phénomène de la rentrée littéraire 2018. Nicolas Carreau, Europe 1.Un tour de magie. Amélie Nothomb.Prix Renaudot des lycéens, Grand Prix des lectrices de Elle (roman), Prix du roman Fnac, prix Filigranes, prix Victor-Rossel, Étoile du roman, Prix du premier roman (Québec), La Vraie Vie a été traduit dans une vingtaine de langues.
Adeline Dieudonné
Relu et toujours on tourne les pages …
Une claque ! Un livre qui colle mais qui est dort et intense
Terrible, sanguinaire et violent mais très bien ecrit
Polar, père chasseur, bête empaillés, jeune fille qui finit par tuer son père. Livre assez dingue, très prenant et marquant
Lu d'une traite
C'est un pavillon qui ressemble à tous ceux du lotissement. Ou presque. Chez eux, il y a quatre chambres. La sienne, celle de son petit frère Gilles, celle des parents, et celle des cadavres. Le père est chasseur de gros gibier. La mère est transparente, soumise aux humeurs de son mari. Le samedi se passe à jouer dans les carcasses de voitures de la décharge. Jusqu'au jour où un violent accident vient faire bégayer le présent. Dès lors, Gilles ne rit plus. Elle, avec ses dix ans, voudrait revenir en arrière. Effacer cette vie qui lui apparaît comme le brouillon de l'autre. La vraie. Alors elle retrousse ses manches et plonge tête la première dans le cru de l'existence. Elle fait diversion, passe entre les coups, et conserve l'espoir fou que tout s'arrange un jour.
La narratrice, une adolescente, réside avec sa famille dans un lotissement des années 1970 baptisé le « Démo ». Dans sa maison, on retrouve quatre chambres : « la mienne, celle de mon petit frère Gilles, celle de mes parents, et celle des cadavres ». Son père est un chasseur, et sa mère, une femme effacée que la jeune fille compare à une amibe, effrayée par son mari qui la bat. Au quotidien, la jeune fille dépense toute son énergie pour égayer cette vie amère, et celle de son petit frère Gilles. Jusqu'au jour où un accident bouleverse ce fragile équilibre.
Le Démo est un lotissement comme les autres. Ou presque. Les pavillons s’alignent comme des pierres tombales. Chez eux, il y a quatre chambres. Celle du frère, la sienne, celle des parents. Et celle des cadavres. Le père est chasseur de gros gibier. Un prédateur en puissance. La mère, est transparente, amibecraintive, soumise à ses humeurs. Avec son frère, Gilles, elle tente de déjouer ce quotidien saumâtre. Ils jouent dans les carcasses des voitures de la casse en attendant la petite musique qui annoncera l’arrivée du marchand de glace. Mais un jour, un violent accident vient faire bégayer le présent. Et rien ne sera plus jamais comme avant.