Le chien des Baskerville

Un grand classique! impossible de poser le livre avant de connaître le fin mot de l’histoire. L’une des meilleures enquêtes de Holmes !

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Une malédiction pèse sur la famille des Baskerville qui habite un vieux manoir perdu au milieu de la lande sauvage. Quand un chien-démon, bête gigantesque et féroce, surgit c'est la mort assurée. Le décès subit de Sir Charles, les hurlements terribles que l'on entend sur la lande, le bourbier de Grimpen sont autant d'éléments qui agrémentent la légende. Dès son arrivée à Londres, Sir Henry, seul héritier de Sir Charles, reçoit une lettre anonyme lui conseillant de ne pas venir au manoir. Il va s'y rendre en compagnie de Watson, Holmes étant soit disant retenu à Londres. Au cours du séjour, nos 2 amis vont faire la connaissance de Stapelton et de sa sœur dont Sir Henry va tomber amoureux. Or il s'avère que cette femme n'est pas la sœur de stapelton mais son épouse. Ce dernier quant à lui est le fils du frère de Sir Charles et veut récupérer l'héritage du manoir. Il va mettre en place un plan machiavélique en reprenant la légende du fameux chien et va tenter d'assassiner Sir Henry. Tentative qui va échouer grâce à Sherlock Holmes et son accolyte le docteur Watson.

Prépublié en feuilleton d’août 1901 à avril 1902. Ensemble Holmes et Watson vont piéger et confondre le meurtrier. Il s’agit de Stapelton. L’un des voisins, naturaliste, aimant la nature, chassant par exemple les papillons, les oiseaux etc…Il se montre être un voisin serviable et aimable. Celui-ci a utilisé la légende de la malédiction pesant sur Les Bakersville pour tenter de se débarrasser de tous les héritiers et d’obtenir pour lui-même le domaine, en sa qualité de dernier représentant de la lignée, car les Baskerville sont riches. L’intrigue se déroule à Dartmoor, dans le sud-ouest de l’Angleterre. Enfant bâtard, personne ne savait qu’il était l’un des membres de la famille des Baskerville. Le chien est un croisement entre un Saint-Hubert et un Mastiff. Chien gigantesque, il a des proportions terrifiantes. sauvage, presque aussi gros qu’une petite lionne. Sorte de chien loup-garou. Une lumière bleutée sortait de sa gueule, c’était du phosphore et l’animal en avait partout. Un cercle de feu cerclait ses yeux petits et féroces. Le phosphore donnait au chien un aspect diabolique. L’assassin l’avait acheté à Londres dans une célèbre boutique de vendeurs d’animaux, c’était l’animal le plus terrifiant et agressif qu’ils avaient à ce moment là. Dans cette histoire, il y a une grande part de fantastique. Les cris et les hurlements terrifiants qu’entendaient les villageois étaient dûs au fait que le chien s’ennuyait car souvent laissé seul et souvent il crevait de faim. L’histoire se passe dans une lande sauvage. Dans cette histoire c’est Watson qui relate principalement les faits. Holmes apparaîtra à la toute fin de l’intrigue et grâce à son super esprit de déduction, sa mémoire infaillible, ses vastes connaissances, il nous amène à la vérité de cette histoire. Le meurtrier se révélera être un criminel redoutable pour Holmes. Manipulateur, machiavélique, un véritable monstre envers sa femme, violent etc… Il a su duper tout son entourage sauf Holmes qui le début de l’intrigue le soupçonne mais il va se cacher (sans prévenir personne, même pas Watson) dans la lande afin de récupérer un maximum de preuves contre lui. L’ambiance est lugubre, sombre, oppressante…Les scènes se passent souvent la nuit. Il y a aussi souvent du brouillard, des scènes avec la lune. Il y a une dose de surnaturel aussi avec ce chien terrifiant, des cris de bête sauvage, des traces de pas géantes près des cadavres. Les visages-rictus terrifiés des victimes. Il y a plusieurs fausses pistes avant de découvrir la vérité. Le chien sera tué par le célèbre duo à coups de revolver mais il faudra plusieurs balles. Le meurtrier s’enfuira et tombera dans un bourbier, on ne saura pas s’il est mort dans sa chute car il ne sera jamais retrouvé. Quelle intrigue géniale et quel plan machiavélique. Le duo Watson Holmes est un régal. J’apprends qu’à l’origine, cette histoire est déclinée en feuilletons dans la presse. Précurseur des polars de maintenant, quel talent de la part de Sir Conan Doyle.

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