Le Harem du roi

Livre étonnant et très bien écrit La vie des femmes dans certains peuples du Cameroun en 2024

C’est une fiction à partir de faits réels, beaucoup de réalités. Le pouvoir détruit il toujours, fait il perdre la raison à l’homme, les sens prennent ils toujours les dessus ? Quelle bien triste réalité.

Belle lecture féministe qui permet de se poser des questions et critique les structures faites par des hommes pour des hommes, comme les traditions liées à la religion.. comment les femmes peuvent-elles s’émanciper quand tout est fait pour les faire taire et acquiescer ?

Emprunté à la médiathèque Il faut avouer que le harem désamorce les crises, il instaure grâce aux concubines des alliances avec les peuples non-peuls et favorise le vivre-ensemble entre les différentes ethnies. Les concubines sont en effet choisies dans les tribus qui ont été asservies par les Peuls et c'est pour cette raison que ce sont leurs fils qui deviennent lamido, surenchérit Kaïgama, en éclatant de rire. Puis, il poursuit: Ils ont tout de même été ingénieux, nos ancêtres, et sacrément tolérants. En couronnant le fils d'une concubine venant d'une tribu asservie, on oblige cette dernière à se soumettre puisque c'est un des leurs qui est le lamido! C'est un système bien rodé qui tient depuis des siècles! Page 300 : Ce divorce est la seule chose que j'aurai faite pour moi. On nous a toujours répété que les anges maudissent la femme qui demande le divorce, que le divorce ébranle le trône d'Allah, qu'il est la chose permise la plus détestée du Créateur. Mais je le fais quand même! Je me libère de ce mariage car j'y ai perdu la chose la plus importante au monde, l'estime de moi-même. J'ai perdu le respect pour ma propre personne. J'ai donné plus que ce que je ne devais donner! J'ai accepté l'inacceptable, pardonné l'impardonnable! Je m'en vais sans rancune ni colère. Enfin, je peux garder la tête haute et avancer, car j'ai à présent la force de refuser de n'être qu'une femme parmi les femmes de ton harem royal.

Histoire contemporaine de Seini qui va devenir roi du Cameroun alors qu’il était jusqu’à présent médecin avec sa famille. Avec le poids des coutumes sa vie et celle de sa famille va complètement changé. Sujet déjà lu ..moyen

Top !

Je me suis vite lassée de ces histoires interminables et redondantes de concubines bafouées, de jalousies et de commérages dans les couloirs du harem. Les personnages manquent cruellement de relief, on a du mal à s’y attacher. Bien sûr l’auteure raconte ce que représente encore la femme sur le continent africain, un objet de désir, sans aucune liberté et sans aucun droit et dénonce les pratiques ancestrales qui la maintienne dans cet état de soumission. Mais on est loin de son livre précédent les impatientes, Goncourt des lycéens en 2020. Ici le style est pauvre avec des phrases qui semblent souvent naïves, avec un manque de tension narrative. Il ne suffit pas d’aborder dès thèmes interessants, l’écriture participe au plaisir de la lecture.

Très bien

Une histoire et des traditions pas faciles a comprendre même pour ceux qui les pratiquent Joli roman