
2017
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Aldous Huxley
Résumé
Voici près d'un siècle, dans d'étourdissantes visions, Aldous Huxley imagine une civilisation future jusque dans ses rouages les plus surprenants : un Etat Mondial, parfaitement hiérarchisé, a cantonné les derniers humains "sauvages" dans des réserves. La culture in vitro des foetus a engendré le règne des "Alphas ", génétiquement déterminés à être l'élite dirigeante. Les castes inférieures, elles, sont conditionnées pour se satisfaire pleinement de leur sort. Dans cette société où le bonheur est loi, famille, monogamie, sentiments sont bannis. Le meilleur des mondes est possible. Aujourd'hui, il nous paraît même familier...
Opinion du public
1.9k avis
7.6/10
Les avis révèlent une fascination pour la vision dystopique d'une société hiérarchisée et contrôlée, où le bonheur artificiel est imposé au détriment de la liberté individuelle. Les lecteurs apprécient les réflexions profondes sur le conditionnement humain et la critique sociale poignante. Toutefois, certains trouvent le style narratif et le développement initial du récit moins engageants, malgré une intrigue qui gagne en intensité et en intérêt vers la fin.
👍 Réflexions captivantes sur le conditionnement et la liberté.
👎 Début peut être lent et complexe.
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Dystopie publiée en 1931 qui aborde plein de sujets d’actualité, beaucoup de descriptif au début mais pose des questions hyper intéressantes
Un livre intéressant qui traite de l’individu et de la communauté avec une histoire qui commence tard dans le livre car précédée d’un description de certains concepts du monde dans lequel elle se déroule mais cela n’est pas forcément un moins. Le moins est que certains concepts justement sont seulement énoncés alors que d’autres choses sont décrites à l’extrême; mais ces non dits laisse quand même une certaine imagination.
Le meilleur des mondes- Aldous Huxley 6,70/10: réinvente totalement la vie, les gens sont fabriqués dans des tubes et sont conditionnés dans leur avenir. Les loisirs sont contrôlés, le sexe prend une place importante, les enfants sont bercés avec des citations pour les conditionner. Une caste est instaurée où chacun a un rôle dans la société et s’en contente car conditionné. Un jour un sauvage débarque dans cette société et se heurte à celle-ci. Il pète un câble, rencontre le grand chef et discute de pourquoi la société est ainsi. Passage très intéressant car explique un pdv qui est finalement différent de celui qu’on connaît mais qui a du sens. Le sauvage est étonné car le grand chef connaît tout ce qui est interdit dans cette société et sait pourquoi c’est interdit (livre, sciences etc…) Fin est intriguante, on peut en comprendre que la société finalement tue le sauvage qui a essayé de s’en échapper. (5juin 2024)
Le Sauvage. Monde asceptisé
Vraiment curieuse de découvrir ce monument. Un livre effectivement très intéressant ( écrit en 1932...). Une dystopie plus vraisemblable qu'on ne l'aimerait. Contente de l'avoir lu. Une référence
Recommandé par Memorizer, car vous avez aimé '1984'.
Pas mon genre de dystopie préférée -trop futuriste sci-fie a mon goût- mais plutôt ok. Castes pré conditionnée génétiquement, apprentissages (propagandé) par l’inconscient (on voit ici l’influence des thèses de Freud qui étaient en vogue), population droguée au bonheur (soma), civilisation tournée vers le futur et le progrès, quitte à bannir le passé, en quête de stabilité et d’effervescence économique (Taylorisme), relations vouées à être très courte et peu profondes, souvent sexuelle, tout ce qui dure est très mal vu, les termes relatifs à la famille sont incroyablement tabous (mère) 2 personnages qui ne se sentent pas en accord à la société. Réflexion intéressante à la fin sur l’intérêt de tout ce système. Ce qui est perturbant c’est que c’est un monde qui est objectivement cool, tout le monde est heureux pour de vrai. Mais le problème vient qu’on enlève les caractéristiques propres à l’humain, à savoir l’instabilité et le naturel. M’enfin bref cool mais je me suis quand même un peu fait chié une bonne partie du bouquin
Eu du mal a rentrer dedans
Début un peu compliqué à comprendre. C’est mieux après, plus simple à lire. Je m’attendais à + de réflexions philosophiques, de phrases marquantes pour un classique aussi connu. « Un État totalitaire vraiment « efficient » serait celui dans lequel le tout-puissant comité exécutif des chefs politiques et leur armée de directeurs auraient la haute main sur une population d’esclaves qu’il serait inutile de contraindre, parce qu’ils auraient l’amour de la servitude. » pp. 17-18. Préface 1946