Résumé
Comme un long cauchemar...Un personnage sans nom K. Une arrestation sans motif. Des juges inaccessibles. Un avocat introuvable. Des portes qui s'ouvrent sur des scènes interdites. Un lent glissement des choses vers le néant, l'absurde. Pour finir, une exécution inéluctable. Roman existentialiste avant la lettre, roman de l'angoisse, de la culpabilité pour les uns, roman manifeste, roman symbole de la montée du totalitarisme pour les autres : " Le Procès " résiste à toutes les interprétations ! Signe évident d'une œuvre majeure qui traite de la condition humaine dans ce qu'elle a de plus essentiel.
Recommandé par l'IA Memorizer
Absurde
Bien pas facile à lire un peu démodés pour les mœurs
Ouvrage assez perturbant : une sorte de labyrinthe. Un procès qui commence injustement, une accusation arbitraire où l’accusé finit par croire à son besoin d’être défendu. Un dédale dans les affres de la justice - machine incompréhensible qui broie qui elle veut. On ne sait pas de quoi Joseph K. est accusé : un procès long qui sans forme de procédure logique ou de défense quelconque, mène à son exécution avec un couteau de boucher dans une carrière. Des intervenants et des suppôts de la justifie qui ignorent d’ailleurs ce qu’ils font, leur rôle. Personne n’est en mesure de répondre à une question. Des contradictions s’enchaînent. Peinture aussi des tiers qui aiment les ragots, qui aiment tout savoir, qui peuvent acheter les juges, etc. Un livre, finalement, sur les hommes tels qu’ils sont : des êtres intéressés, sans empathie aucune, intéressés seulement par eux-mêmes.