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Le Roi des Aulnes

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9/10

2014

Michel Tournier

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Résumé

"3 janvier 1938. Tu es un ogre, me disait parfois Rachel. Un Ogre ? C'est-à-dire un monstre féerique, émergeant de la nuit des temps ? Je crois, oui, à ma nature féerique, je veux dire à cette connivence secrète qui mêle en profondeur mon aventure personnelle au cours des choses, et lui permet de l'incliner dans son sens. [...] Je relis ces lignes. Je m'appelle Abel Tiffauges, je tiens un garage place de la Porte-des-Ternes, et je ne suis pas fou. Et pourtant ce que je viens d'écrire doit être envisagé avec un sérieux total. Alors ? Alors l'avenir aura pour fonction essentielle de démontrer - ou plus exactement d'illustrer - le sérieux des lignes qui précèdent." Prix Goncourt

Avis de la communauté

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Avis et Commentaires

3 avis
PS
Pierre-Emmanuel Serafinia noté ★ 8/10
26 mai 2024

Quel est ce cavalier qui file si tard dans la nuit et le vent ? C'est le père avec son enfant ; Il serre le petit garçon dans son bras, Il le serre bien, il lui tient chaud. « Mon fils, pourquoi caches-tu avec tant d'effroi ton visage ? — Père, ne vois-tu pas le Roi des Aulnes ? Le Roi des Aulnes avec sa traîne et sa couronne ? — Mon fils, c'est un banc de brouillard. — Cher enfant, viens, pars avec moi ! Je jouerai à de très beaux jeux avec toi, Il y a de nombreuses fleurs de toutes les couleurs sur le rivage, Et ma mère possède de nombreux habits d'or. — Mon père, mon père, et n'entends-tu pas, Ce que le Roi des Aulnes me promet à voix basse ? — Sois calme, reste calme, mon enfant ! C'est le vent qui murmure dans les feuilles mortes. — Veux-tu, gentil garçon, venir avec moi ? Mes filles s'occuperont bien de toi Mes filles mèneront la ronde toute la nuit, Elles te berceront de leurs chants et de leurs danses. — Mon père, mon père, et ne vois-tu pas là-bas Les filles du Roi des Aulnes dans ce lieu sombre ? — Mon fils, mon fils, je vois bien : Ce sont les vieux saules qui paraissent si gris. — Je t'aime, ton joli visage me charme, Et si tu ne veux pas, j'utiliserai la force. — Mon père, mon père, maintenant il m'empoigne ! Le Roi des Aulnes m'a fait mal ! » Le père frissonne d'horreur, il galope à vive allure, Il tient dans ses bras l'enfant gémissant, Il arrive à grand-peine à son port ; Dans ses bras l'enfant était mort.

Hélène Brisseta noté ★ 10/10
11 décembre 2024

HERVE HERCOUETa noté ★ 9/10
27 novembre 2022

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