
2020
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Etaf Rum
Résumé
Palestine, 1990. Isra, 17 ans, préfère lire en cachette et s’évader dans les méandres de son imagination plutôt que de s’essayer à séduire les prétendants que son père a choisis pour elle. Mais ses rêves de liberté tournent court : avant même son dix-huitième anniversaire, la jeune fille est mariée et forcée de s’installer à Brooklyn, où vit son époux et sa nouvelle famille. La tête encore pleine de chimères adolescentes, Isra espère trouver aux États-Unis une vie meilleure mais déchante vite : les femmes sont cloitrées à la maison, avec les enfants ; les maris, peu loquaces, travaillent jour et nuit. Invisible aux yeux du monde, la jeune fille autrefois rêveuse disparaît peu à peu face à la tyrannie de sa belle-mère et la pression étouffante de devoir donner naissance à un fils. Mais comble du déshonneur, Isra ne met au monde que des filles, dont la fougueuse Deya... Brooklyn, 2008. Deya, 18 ans, est en âge d’être mariée. Elle vit avec ses sœurs et ses grands-parents, qui lui cherchent déjà un fiancé. Mais la révolte gronde en Deya, qui rêve d’aller à l’université et se souvient combien sa mère était malheureuse, recluse et seule. Alors qu’est révélé un secret bien gardé, Deya découvre que les femmes de sa famille sont plus rebelles que ce qu’elle croyait et y puise la force de changer enfin le cours de son destin. Dans ce premier roman aux accents autobiographiques d’une force inouïe, Etaf Rum pose un regard toujours nuancé sur la force libératrice de la littérature pour les plus faibles et les opprimés et sur les conflits intérieurs des femmes d’aujourd’hui, prises en étau entre aspirations et traditions.
On ne choisit pas ses parents , on ne choisit pas sa famille ! Être né quelque part pour celui qui est né c est toujours un hasard ! Ode à la lecture qui grâce à elle peut sauver ou pas ! Peut on encore envisager de nos jours les conditions de la femme … poignant et douloureux et rempli d espoirs pour les nouvelles générations.
Les conditions des femmes palestiniennes au travers d’une famille et au travers des livres. Une famille quitte les camp de réfugiés pour Brooklyn mais en gardant les traditions palestiniennes, à savoir les mariages arrangés, la tyrannie de la belle-famille, les femmes recluses, cloîtrées, des esclaves. Et surtout la violence des hommes qui est acceptée par les familles. 18 ans plus tard des jeunes filles essayent de se sortir de ce carcan au travers la littérature, littérature qu’ elles en cachette.
Livre tres intéressant sur la vie des femmes palestiniens arabes et musulmanes, le poids de la tradition, du regard de la communauté, l’orgueil de correspondre, de rester membre du groupe plus grand que l’amour.
Un monde inconnu se dévoile sous nos yeux : la communauté palestinnienne immigrée à NY et les conditions de vie des femmes. Bien écrit, émouvant et instructif. Peut-être un peu répétitif sur le propos vers la fin.
Les conditions des femmes palestiniennes au travers d’une famille et au travers des livres. Une famille quitte les camp de réfugiés pour Brooklyn mais en gardant les traditions palestiniennes, à savoir les mariages arrangés, la tyrannie de la belle-famille, les femmes recluses, cloîtrées, des esclaves. Et surtout la violence des hommes qui est acceptée par les familles. 18 ans plus tard des jeunes filles essayent de se sortir de ce carcan au travers la littérature, littérature qu’ elles en cachette.
Sujet super interessant : la condition de la femme musulmane (palestinienne) même pour une immigrée de deuxième génération aux US. Pas de style. Trop de redondances. Choix des libraires dans La Grande Librairie
Isra et Deya sont deux personnages attachants mais l’histoire est un peu longue et monotone une fois que l’on apprend l’intrigue
3 générations de femmes palestiniennes qui vivent a Brooklyn après avoir fui la Palestine. La grand mère, attachée a des traditions archaïques dans lesquelles les femmes doivent se taire, être cloîtrée, obéir à leurs maris . La mère, Isra, envoyée à Brooklyn par sa propre famille pour se marier, qui est passionnée de lecture ( qui lui est d'ailleurs interdite) et qui se questionne sur sa condition, sans toutefois la remettre en cause Et la fille, Deya, qui cherche à comprendre et refuse de se soumettre au mariage arrangé. 3 beaux portraits de femmes qui permettent également de comprendre le poids de la tradition et de la culture palestinienne.
Bib 1 2020/2021. Émilie