
2024
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Grégoire Bouillier
Résumé
En se rendant au musée de l’Orangerie, voici que, devant Les Nymphéas de Monet, l’auteur est pris d’une crise d’angoisse. Contre toute attente, les Grands Panneaux déclenchent chez lui un vrai malaise. Sans doute l’art doit-il autant à l’artiste qu’au "regardeur" – mais encore ? Redevenant pour l’occasion le détective Bmore, Grégoire Bouillier décide d’en avoir le cœur net. Les Nymphéas de Monet cacheraient-ils un sombre secret ? Monet y aurait-il enterré quelque chose ou même quelqu’un ? Et pourquoi des nymphéas, d’abord ? Pourquoi Monet peignit-il les fleurs de son jardin jusqu’à l’obsession – au bas mot quatre cents fois pendant trente ans ? Obsession pour obsession, commence alors une folle enquête qui, entre botanique, vie amoureuse de Monet et inconscient de l’œuvre, mènera Bmore de l’Orangerie à Giverny en passant par le Japon et même par Auschwitz-Birkenau, pour tenter d’élucider son "syndrome de l’Orangerie". Lequel concerne plus de monde qu’on l’imagine. Lequel dit qu’entre l’œil qui voit et la chose qui est vue, il y a un mystère qui n’est pas seulement celui de la peinture.
Si vous aimez Monet, et surtout les nymphéas, tentez le coup. Perso, j’ai voulu aller au bout, mais j’ai souffert devant cet art de digresser sur une digression. C’est un style et l’auteur reconnaît lui-même les longueurs et les justifie… Alors que dire ?
Ca parle de Monnet, c’est drôle Club de lecture
remettre l’œuvre de Monet dans son contexte, dans l’existence de Monet met à nu une interprétation très intéressante de son œuvre C.Bouillier semble être quelqu’un de très sensible mais aussi être un chercheur dans l’âme vraiment très intéressant.
Si le théorie développée et les détails donnés sur l œuvre sont intéressants, je n aime pas du tout le style d écriture. En plus l histoire du détective et tout ce qu il y a autour n a aucun intérêt et gâche tout… pas réussi à finir le livre
Avec une très belle écriture, Bouillier nous fait entrer dans le monde de Monet. On découvre l’oeuvre et les circonstances qui ont amené à ses oeuvres. Néanmoins l’interprétation des toiles est souvent tirée par le cheveux et il y a aussi une tendance à la répétition. Certaines de ses discrétions sont drôles, d’autres moins. Les discrétions sur sa propre vie ne trouvent pas vraiment leur place et donne l’impression que ce roman est plutôt une sorte de psychothérapie cachée.