
2019
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Karine Tuil
Résumé
"Les Farel forment un couple de pouvoir. Jean est un célèbre journaliste politique français ; son épouse Claire est connue pour ses engagements féministes. Ensemble, ils ont un fils, étudiant dans une prestigieuse université américaine. Tout semble leur réussir. Mais une accusation de viol va faire vaciller cette parfaite construction sociale. Le sexe et la tentation du saccage, le sexe et son impulsion sauvage sont au cœur de ce roman puissant dans lequel Karine Tuil interroge le monde contemporain, démonte la mécanique impitoyable de la machine judiciaire et nous confronte à nos propres peurs. Car qui est à l'abri de se retrouver un jour pris dans cet engrenage?"--Page 4 of cover
Opinion du public
498 avis
8.1/10
Les lecteurs trouvent 'Les choses humaines' captivant et provocateur, plongeant profondément dans les dynamiques de pouvoir, le consentement et la justice. Le roman est salué pour sa capacité à susciter des réflexions et des débats, bien que certains trouvent le démarrage lent et le procès trop détaillé. Les personnages sont complexes, et l'écriture incite à une introspection sur des sujets sociaux brûlants, rendant l'expérience de lecture intense et parfois dérangeante.
👍 Provoque des réflexions profondes.
👎 Démarrage lent, procès détaillé.
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Vraiment chanmé
Une claque. Malgré un début lent et prévisible, le style de Karine Tuil nous happé dès le début du procès. Sur le fond, ce roman aborde toute la complexité des affaires de viol, en particulier entre jeunes. On se met facilement à la place de l’auteur, comme de la victime, et l’on souhaite tantôt la moindre et la pire peine possible. Une belle leçon d’humilité quant à l’appréhension de ces questions contemporaines. Je me suis surpris à le dévorer alors qu’il me paraissait presque ennuyeux au début !
Ce livre ouvre sur une vraie réflexion Patientant Ca remue
L’histoire d’une famille que la notoriété et les tares tansgénerationnelles ont détruit les liens définitivement. Chaque personnage souffre dans ses relations humaines que ce soit dans leur milieu professionnel ou personnel. En marge, le procès du fils concernant un viol supposé, nous entraîne dans une réflexion profonde sur la nature humain, les appartenances à des milieux différents ( religion, argent… ) et les conséquences sur les ressentis de chacun et chacune. On ne ressort pas indemne de la lecture de ce roman.
Pied de nez à Jean Farel, homme de pouvoir égoïste, dans l’auto contrôle et le contrôle des autres, dont la notoriété qu’il a construit durement tout au long d’une vie est balayé d’un revers par l’accusation pour viol de son propre fils Critique sous-jacente d’une parentalité dans le contrôle excessif et dans la performance Réflexion sur la raison du passage à l’acte d’un profil qui apparaît exemplaire, l’idée d’un viol opportuniste Joutes verbales entre les convoqués au procès, les avocats, les jurés, etc ; intéressant
On est plus dans un cas d'étude que dans un roman, la partie du procès est longue et répétitive. Un peu déçue.
Fait beaucoup réfléchir sur le viol, avec les perspectives des deux parties. Bon exposé d’arguments, bien écrit et histoire entraînante.
Speech : Jean est un célèbre présentateur télé, sa femme une grande essayiste engagée socialiste et féministe. Ensemble ils ont eu un fils Alexandre Farel qui est accusé de viol. Avis : le livre se lit d’une traite et est plus qu’entêtant. J’ai rarement était aussi dans une telle souffrance qu’en le lisant. Chaque détail compte. Le ton est vindicatif et parfois trop volontairement moralisateur. Elle dépeint le monde à la fois si justement mais en appuyant davantage sur ce qui ne peut aller et qui fonctionne ainsi malgré tout.
Conseillé par Pas et Fab Ce livre questionne sur le viol et le consentement. C’est l’histoire du fils de 21 ans d’un journaliste célèbre de 70 ans, marié, avec une autre journaliste, 20 ans plus jeune que lui. Ce jeune garçon s’appelle Alexandre. Il a fait polytechnique et démarre Stanford aux États-Unis. Leur passage en France, il il emmène la fille juive orthodoxe du petit habit de sa mère à une soirée. Lors de cette soirée, un ami lance le défi de ramener la petite culotte d’une fille, et c’est cette Mila qui lui est « attribuée ». Il l’a fait boire l’emmène dehors pour se rafraîchir, achète du shit l’emmène dans un local poubelle, elle ne manifeste aucun désaccord, mais lors des rapports qu’ils ont ensuite elle se sent violer alors que lui n’a pas la même perception. Il est en effet mal à l’aise le lendemain d’avoir probablement un peu abusé d’elle. Elle porte plainte et après deux ans d’attente lors desquels, il passe quelques semaines en prison à cause d’une rapide altercation, qu’il a avec elle lorsqu’il la croise par hasard dans la rue, vient le procès d’assises. S’affronte alors les deux versions de Mila et Alexandre. aucun ne ment, chacun a sa vérité. L’argument de l’avocat de l’accusé : « l’acquittement du chef de viol ne postule nullement le consentement de la victime » : cela veut dire que la victime peut effectivement ne pas avoir été consentante, mais que l’on peut acquitter le violeur, qui n’en a pas eu conscience, qui ne n’a pas violenter la victime, et qui n’a pas compris, puisqu’elle n’a pas exprimé, son opposition. Position complexe, lorsqu’on sait qu’une femme qui se fait violer est bien souvent tétanisée, et n’arrive pas à exprimer son refus. À la fin du livre Alexandre est relaxé avec cinq ans de prison avec sursis. Il crée une application de rencontre virtuelle qui permet de lier une relation avec une IA.