Résumé
Après l'immense succès du Gang des rêves, Luca di Fulvio signe ici un nouveau roman historique qui nous plonge dans l'Italie du XVIe siècle... « Quand Mercurio s’était jeté dans le canal, Giuditta avait eu la tentation de le retenir. Ou de s’y jeter avec lui. Elle ne voulait pas renoncer à la sensation de sa main dans la sienne. Elle ne voulait pas renoncer à lui. Déjà, les nuits précédentes, dans le chariot, elle avait senti une forte attraction pour les yeux de cet étrange garçon. Qui était-il ? Il n’était pas prêtre, il le lui avait avoué. Quels mots avait-il dits en sautant du bateau ? Elle se souvenait à peine. Sa tête se faisait légère. “Je te retrouverai”, voilà ce qu’il avait dit. » La misère radieuse d’une bande d’enfants perdus, la fille secrète d’un médecin sans diplôme, la découverte de l’amour, l’or, le sang, la boue, l’honneur... pour son nouveau roman, Luca Di Fulvio vous emporte à Venise. Une intrigue parfaitement conduite, des dialogues authentiques et des personnages tous plus attachants les uns que les autres... Un roman historique unique ! EXTRAIT — On a donné nos poissons à des mendiants, continua Benedetta. Nous, on voulait manger comme les riches... alors je suis allée à l’auberge et j’ai commandé plein de bonnes choses, et le patron... il m’a demandé si j’avais de quoi payer. Moi, j’ai montré ma pièce d’or. Il l’a mordue pour voir si elle était vraie. Puis il m’a dit : “Elle est à moi, cette pièce. Tu peux aller te plaindre aux gardes de sa sainteté, si tu veux. Tu seras bien en peine de prouver d’où elle vient, cette pièce d’or, vu que tu pues la voleuse à une lieue. Disparais.” Il s’est mis à rire, et j’étais déjà partie qu’il riait encore... — Le maudit voleur ! », s’exclama Zolfo. Mercurio les fixa. « Et qu’est-ce que vous voulez ? » Benedetta parut surprise. « Je... commença-t-elle à dire. — Nous... », bafouilla Zolfo. Mercurio les fixait sans rien dire. « Aide-nous, finit par dire Benedetta. — Oui, aide-nous, dit Zolfo en écho. CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE Après Le Gang des rêves, Luca Di Fulvio confirme son talent de conteur, particulièrement bien rendu par la traduction. On se régale jusqu'à la dernière page. - Delphine Peras, L'Express Les enfants de Venise confirme l’allégresse d’une plume qui se muscle, qui s’enrichit, qui s’étoffe. Nul doute que Luca di Fulvio soit en train de s’imposer comme l’un des nouveaux grands auteurs de notre temps. - Lettres it be Luca Di Fulvio nous entraîne dans une saga haletante qui emprunte autant à l'univers de Dumas qu'à la Comedia del Arte. - Motspourmots Voilà donc une histoire romanesque comme on les aime, sur fond historique, avec une foule de personnages attachants qui ne livrent pas tout de suite leur vérité. - Le Livre d'après Un roman si intense qu'il se lit en apnée et vous laisse orphelin une fois refermé. - Papillon, Journal d'une lectrice Quel souffle romanesque ! [...] De nombreux personnages hauts en couleur, attachants, parfois terribles, dans tous les cas décrits avec une grande minutie et dont les noms (Scavamorto, Scarabello...) et les attitudes (ingéniosité, ruse, travestissement) nous font inéluctablement penser à la commedia dell' arte dont les premières troupes apparaissaient en ce début du XVIe siècle. C'est tout simplement fabuleux ! - Blog Lire au lit À PROPOS DE L'AUTEUR Dramaturge, le romain Luca Di Fulvio est l’auteur de dix romans, dont deux ont déjà été adaptés au cinéma. Aujourd'hui, il revient avec un nouveau roman historique, Les enfants de Venise.
roman de passage à l’âge adulte, avec l’histoire du premier Ghetto juif On s’attache à Mercurio cette fois après Christmas dans le Gang des Rêves. Peut être un poil moins ?
Un peu long
Décède en mai 2023 de la maladie de Charcot, (à 66 ans) Di Fulvio est assurément un des grands auteurs Italien de ce siècle, et les enfants de Venise, un de ses plus fameux romans. 1000 pages qui se lisent sans pause, tellement le rythme et l’écriture est prenant!
Encore une très bonne lecture des personnages et une histoire prenante difficile de les abandonner à la fin c’est le denier livre de cet auteur qu’il me restait à lire difficile de se dire qu’il n’y en aura pas d’autre
la Venise de la Renaissance que l'auteur va choisir comme cadre et comme ancrage de son récit ; un récit à couper le souffle qui reprend certains motifs déjà présents dans le Gang des rêves. Des jeunes gens qui feront tout pour réaliser leurs rêves les plus fous; l'amour qui s'affranchit de tous les obstacles, même les plus insurmontables; la misère et la violence sociale en toile de fond, mais décrite toujours avec justesse et sans voyeurisme; la question, enfin, de l'identité et de l'être au monde. Pour porter l'intrigue aux multiples rebondissements, le narrateur se démultiplie, l'histoire est racontée par plusieurs personnages, dont les destins sont irrémédiablement liés : un jeune voyou, pickpocket à ses heures perdues, une jeune fille juive qui possède un talent singulier et sans limites, son père enfin, avec qui elle entretient une relation difficile mais pleine d'amour...
Mercirio et giudetta Une histoire d’amour et de bateau