Résumé
« Rémy et Laure partageaient le sommet de Croisse-Baulet et, si modeste qu’il fût, il faisait pour eux de cet instant un moment inoubliable. Rémy connaissait trop la force de cette communion pour y mêler les gestes minuscules de l’amour. Il sentait que son désir était partagé, que cette émotion avait la valeur d’une étreinte et que Laure, pas plus que lui, ne pourrait l’oublier. Tout devait garder son ampleur, sa grâce. Les petites effusions, les maladroites caresses humaines, dans ces décors de lumière, d’espace et de vent, sont dérisoires et même insupportables. Il fallait laisser l’esprit se mouvoir sans contraintes. Le regard était suffisant pour exprimer l’émoi et celui de Laure parlait sans ambiguïté. Ils retirèrent les peaux de phoque des skis, réglèrent les fixations pour la descente et raccourcirent les bâtons. Puis, sans se hâter, l’esprit plein d’un moment qu’il était inutile de faire durer tant il était saturé d’infini, ils s’élancèrent dans la pente. »
Belles descriptions de la montagne mais histoire d’amour trop évidente et un peu cucu !!! Bof
Belle histoire mais pas non plus hyper prise par le ton...
Page 205 : C'est la montagne la plus forte. Toujours. Et quand on se lance un nouveau défi, on le sent bien. On grignote une liberté, on repousse un tout petit peu le possible. Mais on touche à l'extrême et on comprend qu'on ne vaincra jamais. On est mortels, mon vieux. Et quand on l'oublie, on n'est plus mortel; on est mort.
Une histoire d'amour et une histoire de montagne. la première plairait peut-être à des ados, la seconde est trop partielle pour réjouir complètement les.amoureux de la montagne. On a connu Ruffin en meilleure forme
J’ai adoré la manière de raconter la montagne et l’alpinisme. Petit + pour l’histoire d’amour en fil conducteur
Un livre intimiste sur l’être avec ses faiblesses, et la montagne grandiose qui permet la révélation. Comme le chemin de Compostelle