
2024
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Thomas Schlesser
Résumé
Cinquante-deux semaines : c’est le temps qu’il reste à Mona pour découvrir toute la beauté du monde.<br /><br />C’est le temps que s’est donné son grand-père, un homme érudit et fantasque, pour l’initier, chaque mercredi après l’école, à une œuvre d’art, avant qu’elle ne perde, peut-être pour toujours, l’usage de ses yeux.<br /><br />Ensemble, ils vont sillonner le Louvre, Orsay et Beaubourg.<br /><br />Ensemble, ils vont s’émerveiller, s’émouvoir, s’interroger, happés par le spectacle d’un tableau ou d’une sculpture. Empruntant les regards de Botticelli, Vermeer, Goya, Courbet, Claudel, Kahlo ou Basquiat, Mona découvre le pouvoir de l’art et apprend le don, le doute, la mélancolie ou la révolte, un précieux trésor que son grand-père souhaite inscrire en elle à jamais.<br /><br />Grand roman d’initiation à l’art et à la vie, histoire d’une relation solaire entre une petite fille et son grand-père, Les Yeux de Mona connaît un destin fabuleux : traduit dans plus de vingt pays avant même sa parution en France, c’est un phénomène international.<br /><br />Sélectionné pour le Grand Prix RTL-Lire Magazine Littéraire 2024.<br /><br />
Mona est une petite fille de 10 ans qui est aveugle pendant une heure. Elle doit aller voir un neuropsychologue tous les mercredis avec son grand-père Henry. Mais au lieu d’aller voir un médecin, ils vont tous les mercredis au musée (Louvre, musée d’Orsay et beaubourg ) voir une œuvre d’art. Bouquin intéressant mais le rythme est toujours le même c’est dommage.
Achèté en juin à l’aéroport RCDG je le termine le 10 novembre c’était fabuleux de le savourer en s’octroyant des pauses Livre inoubliable je prévois de finir le compte rendu des infos recueillies pour chaque œuvre Quant au récit que je pensais être un simple prétexte il est en définitive d’une force énorme on assiste à la sortie de l’enfance par le biais d’un parcours initiatique construit comme un chemin entre art et philosophie Magnifique Énigme concernant le langage de Mona que Dadé rapproche des performances de Perec concernant le engagé : elle n’utilise jamais la forme négative : ce n’est pas possible est formulé à l’affirmative en c’est impossible La fin m’inspire le décès de Daniel et l’incompréhension de cette disparition à l’âge de 5ans et le poids de cet événement dans la construction de notre famille Les non dits et hantise de la parole qui blesse dans ces circonstances Chose qu’on ignore à cet âge