
2025
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Ito OGAWA
Résumé
Dans sa petite papeterie de Kamakura, Hatoko accueille toujours les clients avec une tasse de thé hôjicha choisie pour eux. Aujourd’hui, son âme d’écrivain public, restée plusieurs années en sommeil, se réveille. Avec enthousiasme, elle reprend le pinceau pour répondre aux demandes de ceux qui viennent la voir. Hatoko écoute chacun avec douceur, choisit avec attention l’encre, le papier, le pinceau et la calligraphie, car elle excelle dans l’art difficile d’écrire pour les autres. Elle rédige une lettre d’adieu d’une mère à sa fille, goûte aux daifuku d’un Yakuza Intello, calligraphie des lettres de désir ou d’espoir. Sa famille s’est agrandie et ses journées sont parfois tumultueuses, mais elle n’hésite pas à braver une tempête de neige pour remettre une lettre et à prendre la mer sur les traces d’un amour ardent et interdit. C’est un bonheur de retrouver Kamakura, les promenades dans les temples ou sous les camélias en fleur, avec la bienveillance contagieuse de Hatoko et sa confiance dans le pouvoir des mots pour faire éclore en nous la grâce de vivre. Née en 1973, Ogawa Ito connaît une enfance assez solitaire dans une région sauvage au nord du Japon, où la nature et les liens avec sa grand-mère occupent une place prépondérante. Après des études de lettres classiques, elle se lance dans l’ écriture de romans. En 2008, Le Restaurant de l’amour retrouvé devient un best-seller mondial et est adapté au cinéma. Suivront d’autres romans, dont La Papeterie Tsubaki et La République du bonheur, tous publiés aux Editions Picquier.
Dernier de la trilogie sur les activités de Hatoko écrivaine publique et de sa papeterie Tsubaki. Autant j'avais aimé les 2 premiers, particulièrement le 2e, La République du bonheur, autant j'ai trouvé celui-ci fade voire ennuyeux. Les personnages n'ont plus de relief, le yakuza lettré fait sourire seulement alors qu'il aurait pu être un personnage haut en couleurs, l'amoureux caché de l'Ainée prend trop de place sans être captivant. Les passages dans les temples n'apportent plus de magie, le discours sur l'homosexualité convenu, bref j'ai eu l'impression de lire un roman feel good sans grand intérêt.
L'écriture japonaise nous transporte toujours dans un univers particulier, avec une temporalité différente et des attentions si specifiques au Japon. Une lecture très agréable des lors qu'on accepte de rentrer dans cet univers