Loin

Magnifique livre. Conseillé par Maman et Margaux. Prête à Mamie juste après l’avoir lu. Un livre sur le voyage, ce qu’il apporte dans nos relations, nos priorités de vie, nos passions… Un homme part à la recherche de son père avec son meilleur ami et sa sœur. Ce voyage l’emmène en Allemagne, puis en Turquie, en Arménie, en Inde … Pour quelles raisons son père a y-il quitte la mère d’Antoine alors qu’il n’avait que 10 ans ? Le livre démêle les histoires des ancêtres d’Antoine et éclaire petit à petit ses origines et son propre chemin. Prêté à Mamie.

Se lit super vite même si gros

Prêté à Mathilde le 17/11/22

• « À quoi sert le voyage ? Tu as pris un avion, consommé du kérosène, dépensé de l'argent, et tout ça pour quoi ? Pour quelques photos de plus des Vélasquez du Prado, que tu ne regarderas jamais à nouveau, qui mourront avec ton disque dur, quand ton disque dur mourra ? Tout le monde, chaque être humain, aujourd'hui, possède un appareil photo, un téléphone avec appareil photo, une caméra vidéo. Qui ira regarder les photos, les innombrables et inutiles photos du voisin ? Mal cadrées, mal éclairées, prises avec un matériel médiocre, et qui contiennent, devant une merveille architecturale mondiale, la tête du voisin, en polo rouge, casquette vissée sur le crâne, souriant et faisant de ses doigts le V de la victoire... Pourquoi cette photo existe-t-elle seulement ? Parce que excuse-moi de cette diatribe virulente - c'est un moyen comme un autre d'oublier l'inéluctabilité de la mort. Comme l'amour. Comme la cuisine. Comme le football. On voyage car on le peut encore. On voyage car on veut voir, on veut nourrir nos yeux avant que ceux-ci ne se ferment, et pour se prouver qu'on les a nourris, on photographie. » p17 • « Note de l'auteur : au cours d'un conflit, d'une discussion animée, d'une mise au point, il n'est jamais conseillé de dire « Calme-toi». À moins que le but de ces mots ne soit précisément de faire sortir la partie adverse de ses gonds. » p227 • « (…) il m'est arrivé, au cours de mes voyages, d'être successivement indigène, touriste et aventurier. Ces petits reproches, je me les faisais à moi-même, lorsque je revenais épuisé d'un pays, ayant photographié plus que regardé, enregistré plus qu'écouté, ou lorsque je me faisais peur, et me trai- tais de tous les noms en me jurant de ne plus jamais prendre un sentier inconnu. » p241 • « Il avait alors compris qu'aucun peuple n'est entièrement mauvais, et aucun homme entièrement perdu. » p422 • « Comment avoir l’audace de prétendre être en vit si l’on vit sans oser ? » p644 > Avis sur le livre : Un livre prenant, avec des sujets transverses variés. Certains dont on a pu parler - le voyage - Les relations amoureuses / vision / éthique - Le pilote automatique dans la vie - La quête identitaire - Il m’a fait penser au livre de Despentes qui lui aussi parlé de la quête d’identité mais aussi de l’image corporelle et de sexe je trouve - Ne pas prendre de photos et vivre l’instant C’esh drôle car ce livre fait échos à des tas de choses dont on a parlé

Prologue ingénieux

Une aventure sympathique. Un peu déçue de la fin car j’attendais beaucoup la rencontre avec le père.