Résumé
Marianne, vingt ans. Les miradors comme unique perspective, les barreaux pour seul horizon. Perpétuité pour cette meurtrière. Une vie entière à écouter les grilles s'ouvrir puis se refermer. Indomptable, incapable de maîtriser la violence qui est en elle, Marianne refuse de se soumettre, de se laisser briser par l'univers carcéral sans pitié où elle affronte la haine, les coups, les humiliations. Aucun espoir de fuir cet enfer. Ou seulement dans ses rêves les plus fous. Elle qui s'évade parfois, grâce à la drogue, aux livres, au bruit des trains. Grâce à l'amitié et à la passion qui l'atteignent en plein cœur de l'enfermement. Pourtant, un jour, l'inimaginable se produit. Une porte s'ouvre. On lui propose une libération... conditionnelle. " La liberté Marianne, tu dois en rêver chaque jour, chaque minute, non ? " Oui. Mais le prix à payer est terrifiant. Pour elle qui n'aspire qu'à la rédemption...
Découverte intéressante de cette auteur. Immersion dans l’univers carcéral. Noir noir noir
Marianne, multi meurtrière, condamnée à perpétuité, a 20 ans, est violente et sait tuer en deux secondes. On la suit en prison, amoureuse de son gardien, martyrisée par une gardienne ou d'autres prisonnières... Elle exerce une justice bien à elle quand on lui accorde un espoir : elle tue deux personnes, meurtres commandités en haut lieu, et elle a la liberté. On la suit ensuite dans sa planque surveillée par trois flics. Mais tout est truqué et ça finira mal pour tout le monde. Que c'est long ... L'auteur veut écrire plusieurs livres en un (la prison, la relation amoureuse dangereuse, l'assassinat pour couvrir un ministre, etc), c'est trop, des scènes sont des redites, les sévices qu'on lui fait subir aussi, le passage en prison est vraiment long, on finit par oublier qu'on lui a proposé un marché ... Même si les persos sont biens, ça finit par gonfler ces 987 pages !!!!
Passionnant, style percutant mais on a deux histoires en un livre...a mon sens trop long
Puissant, Bien mais trop long
MARS 2023
Très dur. Du pur sadisme. Un peu long mais comme toujours, impossible de le lâcher. A chaque fois, je me demande comment Karine Giebel peut écrire cela.