
2023
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Nadège Erika
Résumé
Belleville dans les années 90 : chez Grand-Maman dans la cité HLM de la rue Piat, Naëlle porte des robes à col claudine, apprend qu'il faut dire les « intempéries » et non « un temps de merde », s'arrête tous les jours devant chez Madame Ah qui expose des canards sans tête dans son restaurant chinois. Porte de Montreuil : chez Jeanne, sa mère, infirmière, libre et bohème, abonnée aux huissiers, c'est dîners Bananiabiscottes, tourne-disque et les Jackson Five à fond. Entre les deux, avec ses frères et soeurs, Naëlle fait la navette, grandit, pose des questions qui restent sans réponse, rencontre des hommes jamais comme il faut, tombe amoureuse de Gustave, de ses yeux verts et de ses nouvelles Nike et devient mère à dix-neuf ans. Les éclats de rire et les silences sont toujours là. Le drame fait comme s'il attendait son heure... Premier roman bouleversant d'humanité, Mon Petit nous entraîne dans les rues de Belleville, dans les pas frénétiques d'une jeune fille décidée à vivre plus tôt que les autres. Sans savoir que les lendemains, parfois, vous scient les jambes.
Belleville populaire des annees 80-90 où il etait encore tres populaire. Des vies qui traversent la popularite et les difficultes . L’innocence de l’enfance , l’amouur des familles mais les difficultes de la vie Résume : Belleville dans les années 90 : chez Grand-Maman dans la cité HLM de la rue Piat, Naëlle porte des robes à col claudine, apprend qu'il faut dire les « intempéries » et non « un temps de merde », va manger chez Madame Ah qui expose des canards sans tête dans son restaurant chinois. Porte de Montreuil: chez Jeanne, sa mère, infirmière, libre et bohème, abonnée aux huissiers, c'est diners Banania-biscottes, tourne-disque et les Jackson Five à fond. Entre les deux, avec ses frères et sœurs, Naëlle fait la navette, grandit, pose des questions qui restent sans réponse, rencontre des hommes jamais comme il faut, tombe amoureuse de Gustave, de ses yeux verts et de ses nouvelles Nike. Les éclats de rire, l'amour des femmes et leur silence sont toujours là. Le drame fait comme s'il attendait son heure... Critique: livre est superbe et il est bouleversant. C'est la peinture tendre et un brin impertinente d'une famille modeste dans le Belleville des années 90, avant que ce quartier ne soit « boboisé » ou gentrifié, comme il est de bon ton de le dire. Un quartier métissé et multiculturel, un village dans la ville, qui pour toujours restera pour l'auteur « sa maison ». C'est une tendre déclaration d'amour à sa grand mère qui elle seule l'appelait « mon petit ». « Mon » qui voulait dire qu'elle était à elle. « Petit » car avec elle, elle avait le droit de ne pas être seulement une grande soeur. Une grand mère qui servait de tuteur à cette fratrie, dans tous les sens du terme, pour qu'ils poussent droit, contre vents et marée. Mais ce livre c'est surtout une seconde partie bouleversante. Je n'en dévoilerai rien, sinon qu'elle est plus sombre, plus grave. Elle devient cri de colère, cri de rage face à une société à deux vitesses qui fait comprendre aux plus pauvres qu'ils n'ont pas les mêmes chances, qui les fait se sentir indigents même dans les moments les plus difficiles. Elle est poignante mais surtout révoltante, car encore aujourd'hui je crains de penser que la situation reste inchangée pour les plus fragiles d'entre nous. Mais ne pensez pas que ce livre soit triste. Il est vif, enlevé, rythmé, débordant d'émotions et pourtant résolument lumineux. On l'imagine largement autobiographique, et je le referme rempli d'admiration pour cette jeune auteur au
Prêté à virginie Aubourg
Reac
Bouleversant témoignage de vie, certes, un roman, mais sortie de l’expérience de vie. Où l’on peut se dire que l’on peut toujours s’en sortir ! Sauter les obstacles de la vie . Belle écriture Un livre à prêter, sans compter
Émouvant
Vu dans « Quelle époque « Bouleversant
Je n’ai pas aimé
Terrible: la vie difficile , la douleur extrême du deuil d’un enfant , la chaleur d’une famille. Une écriture magnifique, beaucoup de poésie et d’amour dans ce livre.