Résumé
« Et nous sommes comme des fruits. Nous sommes suspendus bien haut parmi des branches étrangement entrelacées, et nous sommes livrés à bien des vents. Ce que nous possédons, c'est notre maturité, notre douceur, notre beauté. Mais la force qui les nourrit coule à travers un seul tronc, depuis une racine qui a fini par s'étendre sur des mondes entiers. Et, si nous voulons témoigner de sa puissance, chacun de nous doit vouloir l'utiliser dans le sens qui est le plus propre à sa solitude. Plus il y a de solitaires, plus solennelle, plus émouvante et plus puissante est leur communauté. » Dans cette composition de jeunesse (1898) - ici enrichie de trois textes sur l'art de la même période -, se forment et se dessinent les plus grandes percées de la poétique de Rilke : de ce qui se nommera, dans les Élégies de Duino, « l'Ouvert » et « l'espace intérieur du monde ».
C’était joli mais sur le premier texte (et le principal) était quand même très abstrait et le problème dans ces cas là c’est que si cela ne nous touche pas, cela ne nous touche pas. Et cela a été le cas pour moi. Cette abstraction ou alors pourrais-je dire cette poésie ne m’a pas du tout touchée. Elle me paraissait un peu pompeuse et presque un peu prétentieusement vide. Les textes sur l’Art et sur les Impressionnistes étaient davantage plus intéressants mais encore une fois, je n’ai ni été bouleversée intellectuellement ni poétiquement malgré le fait qu’on n’arrête pas de louer me génie de ce monsieur.
✅ : certains jolis passages qui font réfléchir ❌ : manque de poésie manque de réflexion profonde problèmes de traduction ? car certains passages étranges : « à l’extérieur n’est même pas sensible le moindre soupçon d’une vague »