Résumé
Un monde remis en jeu Un prix ultime Êtes-vous prêt ? Nous sommes en 2044, et la Terre n'est pas belle à voir. Les ressources manquent et les conditions climatiques sont catastrophiques. Comme la majeure partie de l'humanité, Wade Watts passe son temps dans l'Oasis, un monde virtuel où chacun peut faire et être tout ce qui lui chante. Pour oublier la réalité. Oublier les coups de sa tante qui l'a adopté et la misère dans laquelle il vit. Et comme la majeure partie de l'humanité, Wade rêve d'être celui qui décrochera le ticket gagnant de la grande loterie. James Halliday, le créateur de l'Oasis, est mort quelques années auparavant sans laisser de successeur. Pour décider du sort de sa fortune, il a créé une véritable chasse au trésor qui guidera les plus rusés vers l'énigme finale. Battre des records à Pac-Man, réciter par cœur des paroles de Devo, ou trouver les failles des jeux vidéo cultes : voilà l'unique moyen d'accéder à son héritage colossal. Des centaines de personnes ont essayé, en vain. Joueurs invétérés ou grands organismes mondiaux corrompus, tous s'y sont cassé les dents. Wade se dit qu'il serait peut-être capable de relever le défi. Et il résout la première énigme. Mais l'aventure ne fait que commencer, car d'autres joueurs se joignent à la partie. Ils ne reculeront devant aucun meurtre ni aucune trahison pour obtenir la victoire. Wade n'a plus d'autre choix s'il veut survivre : il doit gagner.
Prêté par Thomas *** J'ai mis un peu de temps à rentrer dedans mais après impossible de le lâcher. Du suspense, de la technologie, de la réflexion. J'ai adoré ! *** Un monde remis en jeu Un prix ultime Etes-vous prêt? Nous sommes en 2044, et la Terre n'est pas belle à voir. Les ressources manquent et les conditions climatiques sont catastrophiques. Comme la majeure partie de l'humanité, Wade Watts passe son temps dans l'Oasis, un monde virtuel où chacun peut faire et être tout ce qui lui chante. Pour oublier la réalité. Oublier les coups de sa tante qui l'a adopté et la misère dans laquelle il vit. Et comme la majeure partie de l'humanité, Wade rêve d'être celui qui décrochera le ticket gagnant de la grande loterie. James Halliday, le créateur de l'Oasis, est mort quelques années auparavant sans laisser de successeur. Pour décider du sort de sa fortune, il a créé une véritable chasse au trésor qui guidera les plus rusés vers l'énigme finale. Battre des records à Pac-Man, réciter par cœur des paroles de Devo, ou trouver les failles des jeux vidéo cultes : voilà l'unique moyen d'accéder à son héritage colossal. Des centaines de personnes ont essayé, en vain. Joueurs invétérés ou grands organismes mondiaux corrompus, tous s'y sont cassé les dents. Wade se dit qu'il serait peut-être capable de relever le défi. Et il résout la première énigme. Mais l'aventure ne fait que commencer, car d'autres joueurs se joignent à la partie. Ils ne reculeront devant aucun meurtre ni aucune trahison pour obtenir la victoire. Wade n'a plus d'autre choix s'il veut survivre : il doit gagner.
Ce livre est un chef d'oeuvre, l'auteur ne s'encombre pas d'un langage difficile et pourtant réussi à installer un décor et une ambiance incroyable. Il pourrait avoir l'air de littérature de bas étage mais Ernest cline réussi en tout point ce qu'il, je pense, voulait transmettre. On vit dans le livre durant ces 600 pages, et les descriptions, les musiques cités ainsi que les films séries et jeux vidéos donnent un lore hyper riche, lorsque l'on a les références c'est très satisfaisant et lorsqu'on ne les a pas on s'empresse de se renseigner. (Bref gros banger)
Elle est pas facile à rédiger, cette critique d’un livre pour lequel j’aurais aimé être l’auteur, et parce que je « suis » le personnage principal. Oui, je suis Wade Watts, ce jeune homme banal, physiquement, scolairement, émotionnellement, socialement, qui ne vit sa véritable vie qu’à travers un monde imaginaire qu’on appelle la pop culture. Wade est un geek, un nerd ; moins la culture des jeux vidéos, je suis Parzival. Et son histoire personnelle, lui qui découvre in fine une certaine beauté dans le monde réel, fait écho à la mienne. Arrêtons là l’auto centrisme, ça n’intéresse que moi et je ne suis pas le sujet. Tout ça pour dire que Player One s’adressera à l’histoire de chacun pour peu qu’il ait grandi dans ces années 80 qui encore aujourd’hui, plus que jamais aujourd’hui, constituent un bloc culturel qui paraît - à tort certainement - n’avoir jamais été égalé. D’ailleurs, Ernest Cline, malgré toute la nostalgie de son écriture, sous-entend l’idée que l’innovation de cette période a conduit, aussi bien culturellement que politiquement et socialement, à l’effondrement de la société par la perversion de ces avancées, par l’argent notamment ( et ce fameux quart d’heure de célébrité warholien). On pourra reprocher à l’auteur une utilisation de la référence un peu trop facile, se contentant souvent de dire « c’est comme dans tel ou tel film ou jeu vidéo », laissant finalement peu de place à la propre découverte de ces références - quand le clin d’œil est appuyé il perd un peu de sa substantifique moelle. Malgré cela, la structure de l’histoire, la narration, fonctionnent idéalement, même s’il reste un gros passage à vide au milieu du livre (entre les deux premières clés). On comprend parfaitement enfin ce qui a tapé dans l’œil de Spielberg, metteur en scène d’une adaptation folle et ô combien supérieure au matériau d’origine - la pop culture y est principalement cinématographique et musicale. Le principal artisan des années 80 y dresse son propre miroir dans ce qui constitue un pur chef-d’œuvre d’une richesse dingue. Alors merci à toi, Ernest Cline !