
2024
•
Alia TRABUCCO ZERAN
Résumé
*** Rentrée littéraire 2024 ***Sélection du Grand Prix des lectrices de ELLE 2025 Le monologue d'une domestique qui retrace, dans un récit lucide, impitoyable et brutal, les étapes menant au drame qui fera s'effondrer le décor d'une vie " propre ". " Je m'appelle Estela, vous m'entendez ? Es-te-la Gar-cí-a. " La fillette meurt. Voici le fait par lequel Estela commence son récit. Estela, qui a quitté sa famille dans le sud du Chili pour la capitale où elle travaille comme employée de maison. Estela, qui s'est occupée pendant sept ans de la jeune victime, l'a bercée, nourrie, rassurée, grondée aussi. Qui connaît chaque étape ayant mené au drame : la chienne, les rats, les aveux, le poison, le pistolet. Chaque étape jusqu'à l'inéluctable. Un roman psychologique haletant, angoissant et addictif, à travers lequel notre époque se dessine – une société fracturée par les rapports de domination et d'argent, où les uns vivent dans l'ombre des autres. ------------------ " L'une des voix les plus puissantes de la littérature chilienne actuelle. Délicieusement angoissant et addictif. " El País " Époustouflant, tragique et essentiel. " El Mundo " Un roman sans échappatoire. Acide, intelligent, bien construit et authentique. " El Diario " Alia Trabucco Zerán a écrit un cauchemar envoûtant. Un portrait mordant et addictif de la pourriture que cachent les "bonnes familles". " Fernanda Melchor
Sentiment très partagé pour ce roman chilien récompensé par le prix Fémina étranger 2024. Histoire racontée par la bonne qui dès le début annonce la fin tragique , à savoir la mort de la petite fille. Venue travailler en ville et bien que bien traitée, elle nous raconte ses ressentiments, sa solitude son attachement à un chien, à la petite fille malgré tout car en souffrance devant les exigences des parents pour leur fille unique.
Pas aimé du tout ? Très lent … on s attend sans cesse à des rebondissements qui ne viennent pas .
La fillette meurt. Voici le fait par lequel Estela commence son récit. Estela, qui a quitté sa famille dans le sud du Chili pour la capitale où elle travaille comme employée de maison. Estela, qui s'est occupée pendant sept ans de la jeune victime, l'a bercée, nourrie, rassurée, grondée aussi. Qui connaît chaque étape ayant mené au drame : la chienne, les rats, les aveux, le poison, le pistolet. Chaque étape jusqu'à l'inéluctable. Un roman psychologique haletant, angoissant et addictif, à travers lequel notre époque se dessine – une société fracturée par les rapports de domination et d'argent, où les uns vivent dans l'ombre des autres.
Prix Femina étranger. Dans un endroit qui semble être un tribunal, Estrella raconte dans un monologue, avec des mots simples et émouvants, son histoire jusqu’à la mort de la fillette dont elle s’occupe. Le dénouement est connu dès le début. Mais le récit nous plonge dans une ambiance angoissante et mystérieuse qui nous tient en haleine jusqu’à la fin. On s’attache très rapidement au personnage d’Estrella dont les mots paraissent tellement sincère, même si elle nous fait un peu peur. Propre est un bon roman psychologique, bien construit, qui dénonce le mépris social, le pouvoir de l’argent dans un pays fracturé socialement. Le ton et l’ambiance du livre ne sont pas sans rappeler “chanson douce”.