Psychopompe

Tellement poétique, j’étais sceptique au début mais au fur et à mesure de la lecture, le texte m’a pris Clairement je lirai ses bouquins

Très intéressant : son intérêt pour les oiseaux, son processus d’écriture, le côté autobiographique ( son viol, sa relation avec son père, le fait qu’Amélie pense être une psychopompe)

livre : « Écrire, c’est s’approcher de la mort avec la lenteur nécessaire pour pouvoir la regarder sans mourir. » "Psychopompe" d’Amélie Nothomb est un court roman introspectif et poétique, publié en 2023. Il s'agit d'un récit autobiographique dans lequel l'autrice explore sa relation intime avec l'écriture, la mort, le symbolisme des oiseaux, et son propre cheminement spirituel. Résumé : Dans Psychopompe, Amélie Nothomb évoque son enfance, ses traumatismes, et les moments marquants de sa vie à travers une série de fragments où les oiseaux tiennent une place centrale. Le titre fait référence à ces créatures mythologiques qui accompagnent les âmes vers l’au-delà. Pour Nothomb, l’écriture elle-même devient un acte psychopompe : elle aide à franchir les seuils, à transformer la douleur, à survivre. Elle raconte comment, dès l'enfance, elle a trouvé dans les oiseaux une présence réconfortante, presque mystique. Ces animaux deviennent les symboles de sa propre métamorphose, de sa résilience et de sa quête de liberté. Elle y aborde aussi des sujets profonds : le viol subi dans l’enfance, l’anorexie, la solitude, mais sans jamais céder au pathos. Sa plume reste elliptique, élégante, pudique. Thèmes principaux : L’écriture comme exutoire et vocation vitale Le lien entre la vie, la mort et le sacré La symbolique des oiseaux (liberté, résurrection, médiation) La mémoire et le traumatisme L'identité d'artiste et la solitude existentielle Style : Poétique, fragmenté, dense malgré la brièveté du texte. Nothomb y mêle autobiographie, fable et méditation.

Pas mal , original

Histoire de sa vie …et les oiseaux

Livre intime d’Amelie qui raconte ses multiples déménagements en Asie avec ses parents durant sa jeunesse. Sa passion ornithologique et son identification à un outrevent oreillard.. Elle parle aussi du terrible viol subi au bengladesh dans l’eau par «  plusieurs mains » à l’âge de 12 ans et les années qu’il a fallu pour se reconstituer et renaisse grâce à l’écriture. Enfin, Amélie parle intimement de son père défunt et nous narre la profondeur du dialogue qu’elle a noué avec lui postmortem.