
2022
•
Pierre Adrian
Résumé
"Là, sur la route de la mer, après le portail blanc, dissimulées derrière les haies de troènes, les tilleuls et les hortensias, se trouvaient les vacances en Bretagne. Août était le mois qui ressemblait le plus à la vie." Après de longues années d’absence, un jeune homme retourne dans la grande maison familiale. Dans ce décor de toujours, au contact d’un petit cousin qui lui ressemble, entre les après-midi à la plage et les fêtes sur le port, il mesure avec mélancolie le temps qui a passé. Chronique d’un été en pente douce qui commence dans la belle lumière d’août pour finir dans l’obscurité, ce roman évoque avec beaucoup de délicatesse la bascule de l’enfance à l’âge adulte.
Bien écrit, agréable, émouvant.
Roman dans lequel la banalité des mots et des souvenirs fait que tout devient exceptionnel. On se retrouve inévitablement dans cette description des vacances familiales en Bretagne ( peu importe le lieu…) ou la famille, l’ennui mais aussi la description de lieux , de sentiments sont tellement s forts jusqu’au dénouement final . Pourquoi Jean se petit garçon meurt il? Est ce symboliquement la fin d’une période le début pour le narrateur de l’entrée dans l’âge adulte ? Il se compare souvent à ce petit garçon….
Magnifique écriture. On rêve, on vit avec les personnages de ce roman. J'ai fini avec une lecture difficile, les yeux remplis de larmes qui effacaient les mots si terribles.
Un livre à lire en hiver pour déguster un retour aux sources de nos vacances d’été au bord de la mer et en famille ! La maison qui rassemble, les jeux en bandes organisées, les grandes discussions, la joie mêlée à la tristesse, les liens inter generationnels
Le personnage central de ce roman c’est « la grande maison » de famille en Bretagne où chaque été se croisent et se retrouvent oncles et tantes, cousins et amis dans de grandes tablées et de joyeuses virées. Le narrateur y revient après plusieurs années d’absence et décrit avec délicatesse les souvenirs d’enfance mais aussi les derniers moments de cette grande maison et d’union de cette famille bourgeoise et privilégiée puisque lorsque la grand mère, vieille dame fragile et silencieuse disparaîtra, la vente en sera inéluctable.
On rentre facilement dans ce roman court mais c'est un peu décevant , car certes la melancholie, le passage de l'enfance au monde adulte est approché de façon délicate mais reste a la surface des choses.
A lire en aout. Ou en novembre quand l’ete nous manque
2024-02 // Pierre Adrian
Un style, très visuel, des émotions, des sensations , des souvenirs que nous avons tous eu. Un bon momen6