Résumé
Au cœur du Périgord, dans la vallée de la Vézère, Clémence et son fils trouvent refuge dans une maison isolée afin d’échapper à la violence d’un homme. Dans ce lieu resserré, vert et minéral, ils peuvent enfin essayer de se reconstruire. Non loin de là, Fabien se prend à rêver : et s’il venait de découvrir une grotte ornée de peintures préhistoriques ? Accompagné de sa fille, le spéléologue amateur, employé à Lascaux IV, se lance dans l’exploration de la cavité inconnue. Dans le village voisin, Guilhèm, un jeune paysan, fait la rencontre de Marion, une vacancière au charme magnétique à laquelle il décide de dévoiler les secrets de sa vallée. Mais un jour, devant la vieille demeure, alors que Clémence avait laissé son fils jouer sans surveillance, le petit garçon disparaît... Par ces trois récits qui révèlent peu à peu leurs ramifications invisibles et dessinent une fresque inattendue, ce roman offre une plongée haletante dans un territoire où le temps et la roche se confondent. Servi par une langue éblouissante, Quitter la vallée raconte le désir farouche que l’on éprouve, tôt ou tard, d’échapper à sa propre condition.
Dans une nature saisissante, le Périgord, trois histoires qui vont finir par se recouper. La première celle d’une jeune mère ayant fui son mari violent avec son jeune fils et qui s’est installée dans un coin reculé de la région. La seconde c’est l’histoire de Fabien qui travaille pour les grottes de Lascaux et qui rêve de découvrir nouvelle grotte, il va pour cela entraîner sa fille dans une expédition périlleuse. Et la 3eme histoire c’est celle d’un jeune paysan local qui va rencontrer et servir de guide à une jeune femme dont il va s’éprendre. C’est le lieu qui va relier les 3 histoires mais l’intrigue est vraiment longue à se mettre en place et c’est seulement dans les dernières pages qu’on comprend enfin le lien. J’aime normalement les romans décrivant une nature belle et hostile, mais celle-ci ne m’a pas fait vibrer. J’ai tourné les pages sans ressentir beaucoup d’émotions, peut-être parce que je ne comprenais pas où l’auteur voulait en venir.
Renaud de Chaumaray