Résumé
L’écrivain néerlandais Thomas Helder vient de mourir dans la fleur de l’âge. La cérémonie achevée, ses proches se rassemblent dans la maison de famille de sa mère, une demeure en pleine campagne aveyronnaise, embellie par la venue du soir, la clarté si particulière de la neige. Au centre de cette assemblée, une très chère amie de Thomas, Margaux, architecte française renommée, partie au loin depuis des années, jusqu’à ce soir de deuil restée totalement absente. Mais pour elle, Thomas a laissé une lettre. Margaux s’entretient avec tous et en particulier avec Jorg, le frère aîné du défunt. Entre eux se tisse une conversation énigmatique et singulière qui la confronte aux fantômes de son passé. Un huis clos au cœur de la beauté des paysages, dans cette maison pleine des lointains souvenirs, entre l’Aubrac et Amsterdam : ils y ont grandi, s’y sont aimés, quelquefois menti. Une ronde de personnages menée avec virtuosité dans une unité de temps au cours de laquelle ces quelques inséparables se révèlent avec sincérité et chaleur, où s’inscrit en transparence ce que les lieux font aux hommes : “Nous étions des enfants des canaux, de l’écho de l’eau et de la patine du temps, ce qui comptait c’était la lumière.”
SC huis clos pesant et difficile à comprendre
Retour sur une vie grâce à ses fantômes. Belles descriptions mais un peu décevant quand on a une heure de ferveur en mémoire.
Échanges autour d'un décès, de décès avec analyse du passé. Obscurité, brume, neige et brutalement clarté.
L’impression d’un roman de residence d’artistes laborieux et artificiel… parce ce qu’il fallait accoucher d’un livre. C’est raté. Ennui profond et lecture fastidieuse.