Cela fait exactement quatre jours que j’ai terminé ce livre, j’ai l’impression que ça fait une éternité. Pourtant je ne m’en remet pas. Rien que d’y penser, les larmes menacent de couler.
Comment vous dire que j’aime ce livre indéfiniment ? Je l’aime.
Je me suis attachée à Finch dès les premières pages. Et pour moi ce serait Violet qui mourrait à la fin, alors tout allait bien.
Quand j’ai acheté ce livre, c’était un peu sur un coup de tête, bien qu’il ai été dans ma wishlist plusieurs mois. Mais je voulais juste pleurer, alors je l’ai pris.
Quand j’ai vu le peu de pages qu’il avait, je me suis dit : « Ça va, je ne pleurerais pas tant que ça, il n’y a pas assez de pages pour que je m’attache vraiment aux personnages. »
Hum hum, répète-moi ça, Iris ?
Le truc qui m’a le plus bouleversé, c’est que Finch et bipolaire. Je n’ai aucune idée de si je le suis ou non, mais c’est bien probable. Donc je le comprenais tellement. Et le fait que personne ne le comprenne dans ce livre me bouleversait, j’avais envie de rentrer dans le livre, de lui faire un câlin et de lui dire : « Je te comprends, sincèrement. Traversons ça ensemble. »
Malheureusement ou heureusement, ce n’est qu’un livre. Même si pour moi c’est bien davantage que ça.
Je me suis fait la remarque pendant que je lisais que « Je ne m’étais jamais reconnu autant dans un personnage. » et c’est le cas.
J’ai lu certains livres ou j’avais des point commun avec des personnages ou des livres ou je comprenais certains personnages plus que d’autres. Mais jamais je ne m’étais reconnu autant dans un personnage.
Et le fait qu’il n’est plus voulu vivre avec cette souffrance, c’était un peu comme si j’avais échoué, quelque part, moi aussi.
Et quand Finch a pensé, à un moment du livre : « Je me fais peur. », j’ai fermé les yeux en repensant à moi-même, quand je me répéter ça pendant des mois et des mois jusqu’à que j’aille assez bien pour ne plus me le répéter. Il m’arrive encore de me le dire, soit dit en passant.
Sans le savoir j’ai acheté un livre qui m’aura révélé un temps soi peu à quel point il existait un personnage qui me ressemblait un minimum et que je n’étais plus seule ; parce qu’à partir de maintenant, ce personnage sera toujours avec moi.
« On ne peut pas empêcher les gens de mourir. On ne peut pas les empêcher de partir. On ne peut pas s’empêcher de partir non plus. »…
