Résumé
Deuxième partie de Du côté de chez Swann, publié en un volume séparé en 1930.
Pas mal, le début et la fin de l’histoire suscitent l’intérêt Mais le milieu est très long et répète une histoire d’amour pas du tout romantique. Aucun des deux n’a l’air de s’aimer, on ne sait presque rien d’Odette et Swann est assez insupportable avec sa jalousie et sa manipulation, il n’a même pas de sentiments sincères pour Odette puisqu’il dit la trouver bête et se victimise sans arrêt J’ai bien aimé la fin où on découvre que la vérité sur Odette est encore « pire » que ce qu’on s’était imaginé puisqu’elle le trompait sans arrêt et même avec des femmes. Ça m’a fait plutôt rire même si c’est censé être de terribles vices dans le roman. Finalement Odette a tout de même l’air aussi insupportable que Swann car elle n’a aucun respect pour leur couple, est manipulatrice et feint toujours d’être douce et gentille même lorsqu’elle lui dit des atrocités. Deux personnages chiants qui auraient peut être été moins chiants s’ils ne s’étaient pas rencontrés : en réalité aucun des deux ne s’est réellement aimé l’un l’autre et ils n’ont pas une vision des choses compatible. C’est pour ça que j’ai bien aimé quand Swann se rend enfin compte à la fin que cette histoire n’en valait pas tant la peine, et quand les deux partent voyager de leur côté. Swann semble développer des sentiments pour une autre personne, et étrangement ça m’a plutôt plu, peut être qu’il pourrait être bon pour une autre personne qui lui conviendrai mieux, en passant à autre chose après l’histoire avec Odette. J’ai aussi bien aimé les discours sur la musique qui semble avoir un réel pouvoir, qui peut vraiment réveiller nos sens.
Belle réflexion sur l’art qu’on retrouve dans les détails de notre quotidien