
2022
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Frédéric Beigbeder
Résumé
« Ce livre a été écrit dans un endroit qui devrait être sous l’eau ». F. B. Au hasard d’une galerie de Saint-Jean-de-Luz, Frédéric Beigbeder aperçoit un tableau représentant une cabane, dans une vitrine. Au premier plan, un fauteuil couvert d’un coussin à rayures, devant un bureau d’écrivain avec encrier et carnets, sur une plage curieusement exotique. Cette toile le fait rêver, il l’achète et soudain, il se souvient : la scène représente la pointe du bassin d’Arcachon, le cap Ferret, où vit son ami Benoît Bartherotte. Sans doute fatigué, Frédéric prend cette peinture pour une invitation au voyage. Il va écrire dans cette cabane, sur ce bureau. Face à l’Atlantique qui à chaque instant gagne du terrain, il voit remonter le temps. Par vagues, les phrases envahissent d’abord l’espace mental et la page, réflexions sur l’écriture, la solitude, la quête inlassable d’un élan artistique aussi fugace que le désir, un shoot, un paysage maritime. Puis des éclats du passé reviennent, s’imposent, tels « un mur pour se protéger du présent ». A la suite d’Un roman français, l’histoire se reconstitue, empreinte d’un puissant charme nostalgique : l’enfance entre deux parents divorcés, la permissivité des années 70, l’adolescence, la fête et les flirts, la rencontre avec Laura Smet, en 2004... Temps révolu. La fête est finie. Pour faire échec à la solitude, reste l’amour. Celui des siens, celui que Bartherotte porte à son cap Ferret. Et Beigbeder, ex dandy parisien devenu l’ermite de Guétary , converti à cette passion pour un lieu, raconte comment Bartherotte, « Hemingway en calbute », s’est lancé dans une bataille folle contre l’inéluctable montée des eaux, déversant envers et contre tous des millions de tonnes de gravats dans la mer. Survivaliste avant la lettre, fou magnifique construisant une digue contre le réchauffement climatique, il réinvente l’utopie et termine le roman en une peinture sublime et impossible, noyée d’eau et de soleil. La foi en la beauté, seule capable de sauver l’humanité. Une expérience de lecture, unique et bouleversante, aiguisée, impitoyable, poétique, et un chemin du personnel à l’universel.
Prêté par Mathilde Frédéric Beigbeder se confine dans une maison du Cap- Ferret. Face à l'océan, son ami Benoît Bartherotte maçonne une digue contre l'inexorable montée des eaux. L’écrivain rebascule dans le passé : le divorce de ses parents, dont il ne s'est jamais remis, sa propre séparation, ce frère, modèle ou rival insurpassable. Autobiographie fragmentée et décousue de la jeunesse branchée et jetset de la fin du XXe siècle. Un véritable déballage personnel sans grand intérêt, impudique. Un livre insupportable, parfois amusant par ses références aux souvenirs des années 1970, mais surtout incroyablement creux Je l’ai fini par curiosité mais sans plaisir
Frédéric Beigbeder
Ecrit pendant le confinement. Ode au bassin d’arcachon et a la dune du Pilat
Écrit hétéroclite et de qualité inégale selon les chapitres