Résumé
Hyères, 1945. C’est presque l’été, presque la paix. Après cinq années de conflit, tous n’aspirent qu’à revivre, libres. Et pourtant, sur les rives de la Méditerranée, des millions de mines laissées par les Allemands menacent d’exploser. Qui s’en souvient ? Comment trouver sa place dans ce monde que l’on ne reconnaît plus, lorsqu’on revient des camps, comme Saskia, ou du maquis, comme Fabien ? Quand on recherche au milieu du chaos, comme Vincent, la femme qu’on aime d’un amour fou, incandescent, et qui a disparu ? Pour saisir l’infime chance de retrouver Ariane, Vincent est prêt à tout, jusqu’à s’engager dans l’enfer d’une équipe de démineurs. Entre Hyères et Saint-Tropez, des résistants, des aventuriers travaillent sous haute tension avec des prisonniers allemands à nettoyer les plages des engins de mort qui piègent la riviera. C’est presque l’été, presque la paix : certains reprennent leur souffle, d’autres risquent leur peau. Sans autre choix que de réinventer leur vie. Un portrait saisissant d’une période paradoxale et méconnue, pleine de douleur, d’espérance et de secrets indicibles. Une fresque romanesque inoubliable.
Aller on reprend le rythme d’un roman par semaine. Histoire intéressant dont on parle peu souvent : la fin de la guerre et le déminage du sud de la France. J’ai appris des choses. C’est bien documenté et toute la partie sur le déminage est bien raconté et nous apprend bcp de choses. J’ai trouvé la lecture pas extrêmement fluide avec des tournures de phrases parfois compliquées mais une fois qu’on est dedans c’est partie ça ne s’arrête plus. Les personnages sont vraiment intéressants et ont touste une personnalité qu’on a envie de rencontrer et avec qui on a envie de discuter. Ca se voit que c’est un livre en hommage aux vivants, une reconnaissance de leur héroïsme; écrit avec un grand respect qui transpire de chaque ligne. J’aurais juste bien aimé qu’il y ai plus de femme comme Saskia, et que les femmes ne soit pas vu et dépeintes comme des choses fragiles qu’on doit protéger à tout prix. J’ai trouvé ça un peu dommage, mais compréhensible puisqu’elle sont vues par le prisme des hommes de l’époque. Mais maintenant on sait que les femmes n’ont pas juste attendu que la guerre se termine les bras ballant; et il y’a très peu de personnages féminins interessant dans ce livre à part Odette qui est très peu développée. Même Saskia est raconté comme une petite chose fragile. Mais désolée quand on a survécu dans un camps de concentration on est pas fragile, et la peur du dehors, la peur de chaque bruit, la peur de chaque personne ça n’en fait pas quelqu’un de fragile. C’est son courage qui aurait dû être mis en valeur, pas sa fragilité et les deux ne sont pas incompatibles. La fin est très très belle par contre. Vincent qui renonce à Ariane parce qu’il veut qu’elle soit heureuse et qu’après tant d’horreur et de chaos il n’y a pas la place pour de l’égo ou de la jalousie mal placée, franchement c’est hyper touchant. Et Lukas est une très belle personne et je trouve ça chouette qu’il ai fait passer son amitié et son amour pour Ariane avant tout, avant lui même. J’ai versé ma petite larme j’avoue.
Éclairant sur le déminage d'après guerre et le sort des prisonniers allemands
Après les combats sur les rives de la Méditerranée les mines se comptaient par millions Des hommes courageux furent employés au déminage Eux même qui avaient résisté aussi aux allemands pris le maquis ou avaient subi pour certains la déportation et les camps de prisonniers Belle fresque sur une page d histoire qui ramena la paix
Une page d’histoire et un livre d’espoir en l’homme
Pas mal. Livre de vacances … le déminage des plages ds sud de la France à la fin de la guerre.
Très bon livre, intéressant. On apprend beaucoup de choses sur l'après guerre, notamment sur le déminage des plages du débarquement et des chateaux occupés par les allemands, les amitiés improbables, la recherche des amours d'avant guerre..... on ne le lâche pas!