Une femme debout

Une découverte mais il manque de l’émotion, une description de la personne. C’est plutôt un essai.

Je n’avais jamais entendu parler de Sonia Pierre, et j’ai trouvé très intéressant cette découverte. Cette femme et son combat pour les « apatrides » ni dominicains ni haïtiens forcent le respect. La première partie est plus attachante et plus romanesque. Ensuite il s’agit plus d’un documentaire égrenant les récompenses qui ont jalonnées sa vie… trop courte! On peut alors le côté romanesque et l’émotion qui va avec . Seule Kerline, personnage de pure fiction nous rappelle qu’il s’agit d’un roman.

Après les déracinés, sympa de revenir en Républicaine Dominicaire au milieu du 20eme siècle dans les batais pour suivre le parcours de cette femme admirable mais le livre est un peu court.

Roman historique sur Sonia Pierre (1963-2011), une avocate dominicaine qui s’est battue toute sa vie pour la reconnaissance par l'État dominicain des enfants de migrants haïtiens venus en nombre à Saint Domingue dans les années 50 pour couper la canne à sucre. Des enfants qui grandissent pauvrement dans les batey (campements de coupeurs de cannes à sucre) et qui n’ont aucune existence légale. Nés de parents haïtiens sur le sol dominicain, ils ne sont reconnus par aucun des deux états et ne peuvent accéder à l’éducation ou le suivi de santé. Sonia Pierre est une de ses enfants qui a eu l’opportunité de faire des études. A travers son histoire, on découvre les conditions misérables, proches de l’esclavagisme, de ces haïtiens venus avec l’espoir d’un boulot provisoire, qui se sont retrouvés coincés dans les batey et qui usent leur vie sans espoir de retour. Son combat nous montre aussi le racisme anti-haïtien très prononcé en République dominicaine. Sonia Pierre a reçu de nombreux prix et était pressentie pour le prix Nobel de la Paix.

Roman autour de Sonia Pierre née dans une famille de coupeurs de canne à sucre en République Dominicaine, que l’entreprise est venue chercher à Haïti. Avocate, Sonia essaie d’améliorer le quotidien de ces travailleurs esclaves et d’obtenir la nationalité dominicaine à leurs enfants apatrides ( sans succès). Interessant mais des personnages sans complexités.

Dénis et mClaire