
2024
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Nicolas Framont
Résumé
En France, comme ailleurs, le mal-être au travail s’amplifie. Les travailleurs expriment leur mécontentement face à l’organisation, à l’utilité perçue et à la reconnaissance hiérarchique de leur entreprise. Tous les secteurs, y compris l’associatif et le service public, sont désormais contaminés par des formes de management absurdes et violentes qui font redouter le lundi matin. En réponse à ce désenchantement, le patronat et le gouvernement optent pour l’indignation et la contrainte : plus d’arrêts maladie ? Imposons des jours de carence. Les démissions se multiplient ? Coupons les allocations chômage. Cette souffrance conduit à une mise au travail forcée. Vous ne détestez pas le lundi est une invitation à se libérer des mythes du travail : présentéisme, mérite, psychologisation de la souffrance. Ce manuel de développement collectif propose une nouvelle culture de la révolte, capable de légitimer et de soulager les souffrances individuelles en faveur d’une insurrection globale, ancrée dans le réel.
Panna m'a offert ce livre pour m'aider à réfléchir sur ma vie professionnelle et au final ça ne m'a pas du tout aidé Le livre parle de la domination au travail et des manières d'y résister notamment via la grève et les syndicats donc très éloigné de mes questionnements Je trouvais ça très long et trop utopique (ou peut être que c'est moi qui suis trop sceptique) mais la conclusion de "on est en 2030 et le monde a réalisé que le capitalisme c'était nul, désormais il n'y a plus de dividendes et les travailleurs possèdent leurs outils de production. Il n'y a plus de chefs et tout le monde gagne le même salaire de 2800€ peu importe le métier." Le seul chapitre que j'ai bien aimé c'est le chapitre historique qui montre qu'on est passé d'une société qui méprise le travail (Antiquité avec l'esclavage et Moyen Age avec le servage) à une société qui prône la "valeur travail".
Un livre qui décrit très bien ce qu’on ne reconnaît pas forcément comme de la souffrance ou de la violence au travail tellement tout est intériorisé et normalisé. Vraiment nécessaire, malgré des longueurs dans le dernier chapitre.