C’est quoi qui produit les pensées ? Ces pensées qui nous viennent toutes seules à l’esprit. Que l’on ne contrôle pas en terme de venue et qu’il faut maîtriser une fois qu’elles sont arrivées. La sensibilité. Je crois que c’est cela au sens premier du terme c’est à dire ce que nos sens nous permette de capter. Et non pas la sensiblerie. Voilà un des phénomènes essentiels de nos vies. On pense en permanence même sans volonté de notre part. C’est à devenir fou. Une fois que l’on a compris ce phénomène il faut comprendre que c’est pensées sont comme en roue libre comme libérer par le cerveau qui ne peut pas s’arrêter de produire. Si nous décidons de le faire nous prenons le contrôle de nos pensées. Ou bien nous laissons guider par elles. Et suivant notre ressenti cette construction peut être destructrice. C’est ce contrôle que je dois opérer à chaque instant pour trier ces pensées. Pour cela je dispose d’instrument dont le plus évident est le système de valeurs. Or plus celui ci est rigide strict et contraignant plus il m’est difficile de traiter mes pensées de façon positives et éteignant celles qui me font souffrir. Or cette maîtrise forme en fait la sagesse. La sagesse d’essayer de comprendre ce qui se joue pour ne pas le subir mais le maîtriser ou au mieux le contrôler le rectifier. Or plus j’enrichis j’alimente mon cerveau de contenus extérieur comme la lecture la conversation et plus je m’arme non pas de carcans de valeur paralysantes mais de connaissances me permettant de traiter ces pensées sauvages qui l’assaillent si je ne fais pas ce travail. Rester passif est une erreur. Chercher à comprendre c’est cela la philosophie. Souvent l’on dit que la philosophie est l’amour de la sagesse. Cette sagesse perçue souvent comme un renoncement. Comme le projette le stoïcisme. Il ne faut pas renoncer il faut comprendre et traiter. Les pensées sauvages sont des mauvaises herbes qui poussent sans notre accord. Il faut les retirer jusqu’à la racine et ne pas se contenter de les couper. Pour ma part tout devient plus limpide. Et je comprends aussi qu’il faut que j’arrête de jouer à l'imbécile. Ce réflexe que j’ai souvent de vouloir paraître plus bête que je ne le suis. Après avoir aussi longtemps entendu que j’étais idiot par ma grand mère ma tante et à demi mots mes parents j’en ai acquis la conviction. Et de ce fait pour faire plaisir sans doute je fais parfois exprès de paraître bête. Parfois dans ma façon de m’exprimer. Et souvent d’ailleurs.
Très beaux dessins. L'histoire retrace son parcours d'écrivaine. C'est une BD aux passages érotiques, tirée de son journal intime elle nous livre les aventures qu'elle a eu avec ses différents amants.
Difficile de résumer la vie d'une femme aussi riche que Anaïs Nin en une seule BD. Les dessins sont somptueux, puissants, poétiques et crus aussi. J'adore la façon d'utiliser les couleurs c'est dingue !!!! Je savais que jallais aimer car j'avais déjà vu quelques planches de ses dessins mais là les "ressentir" au gré de la lecture me touche vraiment profondément. Ce sont des dessins qui émeuvent non seulement par leur beauté mais l'atmosphère et les ténèbres colorés qu'ils dégagent. Je pensais après avoir lu cette adaptation du journal de Nin avoir envie de lire le vrai journal mais finalement ça m'a carrément donné envie de lire ses romans !! Toujours aussi dégoûtée par la pauvreté émotionnelle et la brutalité vulgaire des hommes.
Prêt
J'adore l'univers graphique Ne conaaissant pas l'histoire j'ai decouvert le parcours d'anaïs, les questions qui s'ouvrent en elle, les attentes de la sociéte, les influences... la force de son ecriture.
Le lecteur n'est pas prévenu des sujets très difficiles abordées : agressions sexuelles, viols, incestes... Les dessins sont incroyables mais toute l'histoire m'a mise très mal à l'aise notamment dans le traitement de l'inceste. Pour le reste, l'histoire ne m'a pas plu mais c'est la vie de l'artiste...