
J’ai pas aimé mais je l’ai lu pour faire plaisir à maman. La lecture et facile, fluide (sauf les 8 derniers chapitres c’est devenu long et indigeste) et accessible et les fresques de SF sont sympa. Mais sinon, Y’a rien. Ça a très mal vieilli (sexiste et hyper raciste), quand je vois Starmania qui est sortie 10 ans plus tard qui est intemporel et ce truc qui aujourd’hui est vraiment ashamed franchement c’est que ça craint. Le Simon là (scientifique qui tombe amoureux d’Héléa) il a des pensées de jalousie déplacé qui m’ont misent trop mal à l’aise. Le vieux turc degueulasse avec la meuf (c’est clairement du harcèlement) et elle tombe amoureuse de lui c’est le pompon sur la Garonne, le truc de “on congèle une meuf pcq elle est belle et un mec pcq il est intelligent c’est ça qui fera survivre notre espèce” mais ptdr avait envie d’arracher les pages. Et le monde d’avant ça n’a aucun sens on commence par le décrire par un monde parfait ou tout le monde a tout ce qu’il veut de manière équitable et la d’un coup y’a des pauvres et d’un coup des gens dans le besoin fin bref ça frôle la non crédibilité. Et l’histoire d’amour à la Romero et Juliette en mode « elle le reconnaît pas elle pense que c’est un autre qu’elle déteste donc elle les tue tout les deux » mais vraiment c’est le pire plot de l’univers je trouve ça ridicule. Et la fin tout le monde est prêt à signer un traité de paix éternel et la nul un mec gentil au début qui se revire de situation et d’un coup c’est un méchant dans aucune explication : nul et ridicule et pas crédible et NUL. Bref voilà sinon je début ça m’a un peu fait penser à Jules Verne c’était pas pire. « Les réanimateurs auxquels le communiqué des savants avait fait appel étaient arrivés avec leurs équipes et leur matériel. Sur les indications de Lebeau, les charpentiers du Devoir construisirent la salle de réanimation à l'intérieur même de la Sphère, au-dessus de l'Œuf. Un grave problème se posait aux responsables : par qui com-mencer? par l'homme ou par la femme? Avec le premier qu'ils traiteraient, ils allaient forcément prendre des risques. En quelque sorte « se faire la main ». Le second, au contraire, bénéficierait de leur expérience. Il fallait donc commencer par le moins précieux. Mais lequel était- ce ? Pour l'Arabe, il n'y avait pas de doute : le seul qui comptait, c'était l'homme. Pour l'Américain, c'était à l'égard de la femme qu'on devait prendre le plus de respectueuses précautions, quitte a risquer pour elle la vie de l'homme. Le Hollandais n'avait pas d'opinion; le Yougoslave et le Français, bien qu'ils s'en défendissent, penchaient vers la prépondérance mascu-line. — Mes chers collègues, dit Lebeau au cours d'une réunion, vous le savez comme moi, les cerveaux masculins sont supérieurs en volume et en poids aux cerveaux féminins. Si c'est un cerveau qui nous intéresse, il me semble donc que c'est l'homme que nous devons réserver pour la seconde interven-tion. « Mais personnellement, ajouta-t-il en souriant, après avoir vu la femme, j'aurais facilement tendance à penser qu'une telle beauté a plus d'importance que le savoir, si grand soit-il.» »
Cadeau de Noël - Maman 🎄
histoire bien écrite. Le dessin est remarquable mais ne plaira pas à tout le monde.