Shangri-La

Véritable parallèle d’une société spatiale dystopique avec notre monde actuel : une dictature douce laissant un semblant de liberté contrôle, des animoïdes constituant une race minoritaire et maltraitée, des sous-aminoïdes (expériences ratées) qui constituent une main d’œuvre gratuite pour la fabrication de produit, un monde de surconsommation où la moindre réduction calme les manifestations et incitent les gens se ruer sur les étagères… Malheureusement je ne suis pas très friand du charadesign des personnages, particulièrement leur tête. Niveau scénario, on suit Scott qui travaille d’abord aveuglément pour la société sans la remettre en cause mais qui finit par douter à force de côtoyer ses amis rebelles dans l’âme. Dans la deuxième partie il pense que les rebelles ont raison mais finit par se rendre compte sur la fin que la cheffe ne veut que reconstruire une société tyrannique, estimant que l’homme a besoin d’être contrôlé pour lui donner une direction, étant incapable d’agir par lui-même. La fin est véritablement dramatique : on se rend compte que le dirigeant commandaient depuis la Terre dont la re-viabilité était tenue secrète, la société est chaotiquement détruite et meurtrie, le projet pour créer des êtres vivants à partir de rien et faire de l’homme un dieu est arrivé à son terme mais cause la fin de l’humanité entière et de la Terre à cause de l’instabilité de l’antimatière. Le livre de finir sur une vue de la nouvelle humanité créée sur Titan, avec une personne qui ressemble à Scott vivre auprès d’elle. En finalité, l’auteur nous offre sa propre vision d’une société dystopique future basée dans l’espace et motivée par les pêches et vives de l’homme. Cette vision profondément pessimiste n’est certes pas originale dans le fond mais l’est dans la forme.