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12 Hommes en colère

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8.4/10

1957

Policier / Drame

1h36

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Résumé

Un juré réfractaire tente d'empêcher une erreur judiciaire en forçant les autres membres du jury à réexaminer les preuves.

Avis de la communauté

Opinion du public

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4.2k avis

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8.4/10

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9/10

Les avis sont unanimes pour célébrer '12 Hommes en colère' comme un chef-d'œuvre du cinéma. Le huis clos intense et la performance des acteurs captivent, tandis que le scénario, centré sur la délibération d'un jury, pousse à une réflexion profonde sur la justice et les préjugés. La simplicité de la mise en scène amplifie l'impact émotionnel et intellectuel, laissant les spectateurs à la fois engagés et émus.

👍 Réflexion intense sur la justice et les préjugés.

👎 Peut sembler lent et daté pour certains.

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Avis et Commentaires

1380 avis
Kyara Carvajala noté ★ 10/10
4 septembre 2025

Un chef d’œuvre, vraiment mon film préféré

Audreya noté ★ 8/10
21 août 2025

« Si vous avez un doute quant à sa culpabilité, un doute légitime, alors vous devez le déclarer non coupable » 12 hommes en colère est un huis clos judiciaire d’une intensité rare. Le point de départ est simple : douze jurés doivent se prononcer sur la culpabilité d’un adolescent accusé de parricide. S’il est déclaré coupable, il sera condamné à la chaise électrique. Le film s’ouvre sur la fin du procès, puis enferme les spectateurs dans la salle de délibération avec le jury. Tout se joue alors en temps réel -pas de saut dans le temps- dans une pièce étouffante où l’enjeu est littéralement une vie humaine. Dès le premier vote, onze jurés se prononcent coupables. Le douzième, incarné par Henry Fonda, choisit de dire « non coupable », non pas par conviction de l’innocence de l’accusé, mais parce qu’il estime qu’un doute subsiste. À partir de ce refus d’aller trop vite, les débats s’engagent : pièce par pièce, argument par argument, les certitudes vacillent. La force du film réside dans cette remise en cause progressive de ce que chacun croyait « évident », mais qui n’était souvent que préjugé ou fatigue. La mise en scène de Sidney Lumet sublime ce huis clos. Aucun flashback ne vient montrer le crime : comme les jurés, le spectateur n’a accès qu’aux témoignages et aux éléments de l’enquête. Cette absence de reconstitution entretient le suspense et nous oblige à réfléchir, plutôt qu’à « croire ce que l’on voit ». Par ailleurs, la réalisation accompagne la tension : des plans larges du jury au début, puis le cadre se resserrant de plus en plus, étouffant l’espace, au fur et à mesure que la confrontation devient plus intense. Même la chaleur écrasante et le ventilateur en panne deviennent des éléments dramatiques qui accentuent l’épuisement et l’impatience des jurés. Également, pour impliquer émotionnellement le spectateur, le dernier plan, avant que les jurés rentre en délibération, est un gros plan sur l’accusé. Les personnages n’ont pas de nom, - puisque ce sont des jurés- ils sont désignés seulement comme « juré numéro X ». Pourtant, chacun est individualisé par sa personnalité, son passé, ses préjugés. L’affaire devient ainsi le révélateur de tensions sociales : racisme, autorité, indifférence, mais aussi courage et persévérance. Le film n’attaque pas directement le système judiciaire américain : au contraire, il rappelle que la charge de la preuve repose sur l’accusation et que le doute doit profiter à l’accusé. En revanche, il souligne les failles humaines qui entourent ce système : un avocat commis d’office peu impliqué car peu payé, des jurés pressés de rentrer chez eux, la chaleur qui joue sur les nerfs, ou encore des convictions biaisées par la haine ou la lassitude. De ce fait, est-il possible de rendre une décision véritablement juste, c’est-à-dire totalement extérieure à des considérations personnelles ? On peut aussi y voir, en filigrane, une critique de la peine de mort. Comment des hommes, tirés au sort, peuvent-ils décider avec certitude qu’un autre mérite de mourir, alors qu’ils n’ont qu’une vision partielle et indirecte des faits ? D’ailleurs, l’innocence de l’accusé ne sera jamais prouvée : tout ce que démontre Henry Fonda, c’est que le doute existe. C’est là toute la force du film : transformer un simple débat autour d’une table en une réflexion universelle sur la justice, les préjugés et la responsabilité morale. Le film ne dit jamais explicitement « abolissons la peine de mort », mais il en montre les limites à travers une mise en situation concrète. L’adolescent accusé risque la chaise électrique : une décision irréversible, qui dépend uniquement de la capacité de douze hommes ordinaires à se mettre d’accord. Or, ces jurés n’ont pas assisté au crime, ils ne connaissent ni l’accusé ni son entourage, ils se basent uniquement sur des témoignages rapportés et des pièces à conviction dont la valeur est discutable. Dès lors, une question obsédante plane sur tout le film : comment peut-on être absolument certain de la culpabilité d’un homme, au point de l’envoyer mourir ? Ce qui rend le propos encore plus fort, c’est que le film ne cherche jamais à prouver l’innocence du jeune accusé. Henry Fonda et les autres jurés ne démontrent pas qu’il n’a pas tué son père, mais seulement qu’il existe un doute raisonnable. Et ce doute suffit pour sauver une vie. Le réalisateur nous rappelle ainsi que la justice n’a pas pour mission de punir à tout prix, mais d’empêcher qu’un innocent soit condamné à tort. Dans le cas de la peine capitale, l’enjeu est extrême : une erreur ne peut jamais être réparée. En filigrane, 12 hommes en colère montre aussi la fragilité du jugement humain. Certains jurés votent coupable par lassitude, par indifférence, voire par haine raciale. Si la vie d’un homme peut dépendre d’un ventilateur en panne, d’un juré pressé d’aller voir un match de baseball ou d’un autre enfermé dans ses préjugés, alors comment faire confiance à un système qui prétend décider du droit de vivre ou de mourir ? C’est tout le paradoxe : le système judiciaire américain repose sur un idéal démocratique (l’unanimité des jurés, la présomption d’innocence), mais il est en réalité soumis aux faiblesses humaines. En ce sens, le film dépasse largement son intrigue policière : il devient une réflexion universelle sur la justice et sur la responsabilité morale que suppose la peine capitale. Sidney Lumet ne nous dit pas que le jeune homme est innocent, mais il nous confronte à notre propre conscience : serions-nous capables de condamner quelqu’un à mort sans être sûrs à 100 % de sa culpabilité ? Au final, « Douze hommes en colère, c’est réfléchir afin d’éviter de faire une bêtise. On fait des choix tous les jours. Il y a cependant des décisions plus impliquantes que de choisir une marque de papier toilette plutôt qu’une autre. Porter un jugement n’est pas quelque chose d’anodin. On s’improvise juges tous les jours, sans y être préparés. Certains y prennent même du plaisir. Cela ne se prend pourtant pas à la légère. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’on ne peut pas laisser le poids de cette lourde responsabilité sur les épaules d’une seule personne. Le juge s’occupe de mener les débats et laisse aux jurés le soin de décider. Les jurés sont plusieurs de manière à pouvoir prendre une décision de manière collégiale. Cette décision est le résultat d’une discussion. C’est tout ce que le juré 8 réclame («  je veux juste en discuter »). La vie d’un homme ne tient qu’à un fil, celui de la vérité – que personne ne détient. Il ne s’agit donc pas d’un jeu de probabilités. La responsabilité du jury est d’évacuer toute possibilité. Dans le doute, les joueurs de poker le savent: on s’abstient. Il faut toute la sagesse du juré 8 pour permettre au groupe de prendre une décision réfléchie et à la hauteur de l’enjeu. Comment procède-t-il ? Les jurés pensent que l’affaire est déjà réglée. Le juré 8 n’est pas d’accord. C’est le seul qui réfléchit. À la différence d’un autre juré plus influençable, le jury 8 va s’exprimer et forcer la conversation. Il rappelle d’abord les jurés à leur responsabilité. Face au manque d’implication de certains, le juré 8 va faire preuve d’empathie pour sensibiliser ceux qui n’ont même pas pensé une seconde qu’ils pourraient être eux-mêmes assis sur la chaise des accusés un jour. Le juré 8 rappelle que l’homme en question n’est pas encore coupable. Il s’évertue à donner un peu de recul de manière à ce que l’accusé ne soit pas victime des préjugés. Puis le juré 8 questionne tout, dans les moindres détails et avec beaucoup d’intelligence. Tant qu’un « peut-être » subsiste alors la possibilité que l’accusé soit innocent mérite d’être considérée. Il démonte les idées reçues et fait s’écrouler ce château, carte après carte. Plutôt que de chercher à mener une révolution frontale face au jury 3 qui parle le plus fort, il utilise la méthode d’un lobbyiste pour retourner les jurés. Il ne fait véritablement rien d’autre que de questionner leur conviction plus que d’essayer de les influencer. La délibération prend du temps. Les hommes transpirent et s’énervent. Il s’agit d’un processus nécessaire. Le juré 8 fait preuve de patience. Alors que la température monte, il garde son calme. Il résiste aux imbéciles qui ne changent pas d’avis. La diplomatie sert à calmer ceux qui parlent avec des points d’exclamation. Le juré 8 prend tout simplement les choses au sérieux. Alors que les autres sont juste impatients de quitter cette pièce et d’aller regarder leur match de base-ball. Lui au contraire n’a pas peur d’aller au devant de la difficulté d’une affaire qui est certainement moins simple qu’il n’y parait. Aujourd’hui, on ne prend plus le temps de s’enfermer avec soi-même avant de prendre une décision. On ne s’autorise pas à mesurer les tenants et aboutissants. Sans réfléchir. Parce qu’on se moque de tout et que plus rien n’a d’importance. Quand on surestime sa propre capacité à décider, on sous-estime les situations. On se débarrasse des choses, et on finit par faire beaucoup de dégâts. » De ce fait, être juré, très peu pour moi.

GB
Gwendoline Bouqueta noté ★ 8/10
10 août 2025

Vu dans le cadre de l'école en cours de philosophie afin de réfléchir sur la question de punition. Ce film fait réfléchir sur le système juridique, un sujet visiblement intemporel.

BB
Benjamin Bouyera noté ★ 7/10
9 août 2025

Peu de budget niveau tournage car tourné dans une seule piece parcontre un gros scénario, beau taff sur les 12 personnages

Mathisa noté ★ 10/10
5 août 2025

Recommandé par l'IA Memorizer

Victor Amorima noté ★ 9/10
31 juillet 2025

2 choses que je retiens ici : l’importance du débat tout le temps et contre n’importe qui et l’importance de comprendre la cause des choses (ouais ouais Virgile) même lorsque les choses nous répugnent

Bande d'annonce

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1976, Sidney Lumet, Penelope Allen,Sully Boyar,John Cazale,Beulah Garrick,Carol Kane,Sandra Kazan,Marcia Jean Kurtz,Amy Levitt,John Marriott,Estelle Omens,Al Pacino,Gary Springer,James Broderick,Charles Durning,Carmine Foresta,Lance Henriksen,Floyd Levine,Dick Anthony Williams,Dominic Chianese,Marcia Haufrecht,Judith Malina,Susan Peretz,Chris Sarandon,William Bogert,Ron Cummins,Jay Gerber,Philip Charles MacKenzie,Chu Chu Malave,Lionel Pina,Alan Berger,James Bulleit,Robert Costanzo,David Daniel,Camille DeBiase,Michael DeBiase,Fabrizio DiGiacomo,Todd Everett,Richard Garrick,Ron Gilbert,Paul E. Guskin,Jennifer Lanzisero,Ben Lautman,Tony Lip,Kenneth McMillan,John Meeks,Ed Metzger,Thomas Murphy,Harrison Ressler,Samantha Rodewald,Raymond Serra,Lynette Sheldon,Tom Towles

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1974, Sidney Lumet, Al Pacino,John Randolph,Jack Kehoe,Biff McGuire,Barbara Eda-Young,Cornelia Sharpe,Tony Roberts,John Medici,Allan Rich,Norman Ornellas,Edward Grover,Albert Henderson,Hank Garrett,Damien Leake,Joseph Bova

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1988, Sidney Lumet, Christine Lahti,River Phoenix,Judd Hirsch,Jonas Abry,Martha Plimpton,Ed Crowley,L.M. Kit Carson,Steven Hill,Augusta Dabney,David Margulies,Lynne Thigpen,Marcia Jean Kurtz,Sloane Shelton,Justine Johnston,Herb Lovelle,Bobo Lewis,Ronnie Gilbert,Leila Danette,Michael Boatman,Jenny Lumet,William Foeller,Carol Cavallo,Alice Drummond,Joey Thrower,Donna Hanover,Thomas Fraioli,Burke Pearson,Elzbieta Czyzewska,Angela Pietropinto,Daniel Dassin,Christian Daugherty

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1975, Sidney Lumet, Albert Finney,Lauren Bacall,Martin Balsam,Ingrid Bergman,Jacqueline Bisset,Jean-Pierre Cassel,Sean Connery,John Gielgud,Wendy Hiller,Anthony Perkins,Vanessa Redgrave,Rachel Roberts,Richard Widmark,Michael York,Colin Blakely,George Coulouris,Denis Quilley,Vernon Dobtcheff,Jeremy Lloyd,John Moffatt,Andrew Andreas,Vic Chapman,David de Keyser,Leon Lissek,Robert Rietty,George Silver,Leslie Soden,Vic Tablian,Nubar Terziyan

The Wiz

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1984, Sidney Lumet, Diana Ross,Michael Jackson,Nipsey Russell,Ted Ross,Mabel King,Theresa Merritt,Thelma Carpenter,Lena Horne,Richard Pryor,Stanley Greene,Clyde J. Barrett,Derrick Bell,Roderick-Spencer Sibert,Kashka Banjoko,Ronald 'Smokey' Stevens,Toney Brealond,Joe Lynn,Clinton Jackson,Charles Rodriguez,Carlton Johnson,Ted Williams,Mabel Robinson,Damon Pearce,Donna Patrice Ingram,Harry Madsen,Glory Van Scott,Vicki Baltimore,Carlos Cleveland,Mariann Aalda,Aaron Boddie,Gay Faulkner,Ted Butler,T.B. Skinner,Jamie Perry,Daphne McWilliams,H. Douglas Berring,James Shaw,Johnny Brown,Gyle Waddy,Dorothi Fox,Frances Salisbury,Beatrice Dunmore,Traci Core,Donald King,Claude Brooks,Billie Allen,Willie C. Carpenter,Denice De Jon Nortez,Kevin Stockton,Alvin Alexis,Adrienne Albert,Alfa K. Anderson,Joshie Armstead,Patti Austin,Adrian Bailey,Clare Janice Bathe,Claude Brooke,Eric Butler,Tom Bähler,Vivian Cherry,Kacey Cisyk,Steve Clayton,Pat Cleveland,Kay Coleman,Charles Collins,Jenny Cooke,T.J. Cooke,Ron Dante,Billy Davis,Darrell Davis,Jules S. Davis,Sharon Davis,Christopher Dean,William Eaton,Melvin W. Edmondson,Camille Farrell,Mike Farrell,Steve Feldman,Roberta Flack,Bobby Floyd,Frank Floyd,Antonia French,Arthur French,Lynda Furlow,Nancy Gilliam,Robin Givens,Bryon Gray,Diva Gray,Mike Gray,Milt Grayson,Gordon Grody,Lani Groves,Gwen Guthrie,Susan Hamilton,Mike Hayes,Julio Herrara,Jake Holmes,Cissy Houston,Rhetta Hughes,Iman,Petra Johnson,Martina Jones,Quincy Jones,Kenny Karen,Jerry Keller,Christine Langner,David Lasley,Yvonne Lewis,Mary Lombardi,Kim Magloire,Tommy Malcolm,Bill Marine,Ron Marshall,Barbara Massey,Ullanda McCullough,Debbie McDuffie,Chuck McGruder,June McGruder,Helen Miles,Leslie Miller,Melanie Moore,Janice Papalos,Janice Pendarvis,Leon Pendarvis,Dennis Perren,Randy Peyton,Curtis Price,Neil Raber,Gerrard Randall,David Reed,Claudia Ricks,Mindy Rosario,Ermundo Russell,Annette Sanders,Zachary Sanders,Ray Simpson,Tamy Smith,Sterling St. Jacques,Renel Stafford,Fred Stark,Susan Stephenson,Maeretha Stewart,Grady Tate,Jean Thomas,Mariama Thomas,Mia Thomas,Duke Thorbs,Alfonzo Thornton,Luther Vandross,Táta Vega,Bill Walker,Dawn Walker,Joey Ward,Brenda White,Beurice Whitehead,Kenny Williams,Mollena Williams,Janet Wright,Darcel Wynne

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1977, Sidney Lumet, Faye Dunaway,William Holden,Peter Finch,Robert Duvall,Wesley Addy,Ned Beatty,Arthur Burghardt,Bill Burrows,John Carpenter,Jordan Charney,Kathy Cronkite,Ed Crowley,Jerome Dempsey,Conchata Ferrell,Gene Gross,Stanley Grover,Cindy Grover,Darryl Hickman,Mitchell Jason,Paul Jenkins,Ken Kercheval,Kenneth Kimmins,Lynn Klugman,Carolyn Krigbaum,Zane Lasky,Michael Lipton,Michael Lombard,Pirie MacDonald,Russ Petranto,Bernard Pollock,Roy Poole,William Prince,Sasha von Scherler,Lane Smith,Ted Sorel,Beatrice Straight,Fred Stuthman,Cameron Thomas,Marlene Warfield,Lydia Wilen,Lee Richardson,John Chancellor,Robert P. Cohen,Walter Cronkite,Andrew Duncan,Todd Everett,Betty Ford,Gerald Ford,John Gabriel,Tom Gibney,Lance Henriksen,Raymond Martino,John Pashley,Howard K. Smith,David Susskind,Michael Tucker,Ahmed Yamani

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