Quelques heures de printemps

🎬  Un drame intimiste et poignant qui explore avec pudeur la relation complexe entre une mère et son fils, confrontés à la fin de vie, réalisé par Stéphane Brizé. Le réalisateur évite le pathos, offrant une mise en scène épurée qui laisse place à l'émotion brute. Les performances de Vincent Lindon et Hélène Vincent sont magistrales. "Quelques heures de printemps" est un film bouleversant qui aborde avec délicatesse des thèmes universels tels que la fin de vie, la réconciliation et l'amour filial.  Sa mise en scène sobre et ses interprétations remarquables en font une œuvre marquante du cinéma français contemporain. 🎬 🎬 🎬

Film très simple, assez lent mais bouleversant . - Scène d’ouverture : Vincent Lindon sort de prison et retourne vivre chez un mère dans un petit village . - Sa mère est une petite vieille, avec ses habitudes, elle est froide et lui fait des reproches régulièrement —> aucun lien affectif entre eux . - Elle est malade (cancer) et a décidé d’aller mourir volontairement en Suisse. - Scène horrible où il s’énerve très fort contre elle, en menaçant de la frapper car elle l’énerve avec ses reproches. - Il rencontre une femme mais il est très maladroit, ne veut pas lui répondre sur ce qu’il fait dans la vie et il part . (Il la retrouvera plus tard dans le film) - Il va revenir chez sa mère car elle a empoisonné le chien (très important dans le film) et ils vont le soigner tous les 2. (Elle l’a fait exprès pour qu’ils aient quelque chose à faire en commun ?) - Ils vont se parler un peu plus mais ça reste très distant et pudique. On sent la colère chez eux. - Il va accompagner sa mère pour mourir en suisse . - Fin bouleversante : après avoir bu le médicament qui va la faire mourir, elle est allongée dans un lit et lui assis à côté du lit . Il y’a un blanc, on sent qu’elle a envie de dire quelque chose mais ça ne sort pas . Elle ose à peine le regarder dans les yeux . Puis elle finit par le prendre par la main, elle fond en larmes et l’amène vers elle pour le prendre dans ses bras . Elle lui dit « je t’aime mon garçon » en pleurant et il lui répond moi aussi . Puis elle meurt quelques minutes après .

Arte

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Vu sur Arte. Émouvant déchirant sur lincommunabilité l’incompréhension la mort programmée.