
1986
•
Action / Aventure
•
2h17
Résumé
Ellen Ripley est sauvée par une équipe de sauvetage en profondeur après 57 ans de sommeil extrême. La lune visitée par le Nostromo a été colonisée, mais tout contact a été perdu. Cette fois, les marines coloniales ont une force de frappe impressionnante, mais cela suffira-t-il?
Opinion du public
2k avis
7.9/10
8.4/10
Les avis sur 'Aliens le retour' sont majoritairement positifs, saluant une suite qui surpasse souvent l'original grâce à une montée en intensité de l'action et une exploration plus profonde des personnages, notamment Ripley. James Cameron est félicité pour avoir su injecter une dynamique nouvelle tout en respectant l'essence terrifiante de la saga. Les effets spéciaux, la mise en scène et le développement des xénomorphes sont particulièrement appréciés, bien que certains regrettent une perte de l'aspect horrifique et une certaine américanisation.
👍 Confrontation épique Ripley vs Reine Alien.
👎 Version cinéma coupe des scènes clés.
Découvrez si vos amis l'ont ajouté
Objectivement: 7/10 Objectivement: 7/10
Avec un “S” à Alien, car il y en a de ces bestioles ! Deuxième opus de la saga, Aliens est pour beaucoup de fans le véritable sommet de la franchise. James Cameron, reprenant le flambeau après Ridley Scott, choisit une orientation plus musclée : là où Alien relevait de l’horreur pure, Aliens se mue en un mélange explosif d’action et de terreur. Et c’est une excellente idée. Le mystère du Xénomorphe ne pouvait plus opérer de la même façon. Cameron le sait, et plutôt que de répéter, il transforme. En respectant l’univers de Scott, il en élargit les contours : le vaisseau claustrophobe du premier film laisse place à une planète entière, terrain de jeu et de massacre à ciel fermé. Le réalisateur reprend toutes les bases de son prédécesseur — la tension, la terreur latente, la mécanique du suspense — mais les transpose dans une guerre totale. Là où Alien reposait sur l’attente et la suggestion, Aliens embrasse la confrontation frontale. Résultat : un film plus vaste, plus bruyant, plus frénétique, mais aussi parfaitement maîtrisé, qui parvient à enrichir le mythe sans le trahir. L’introduction de la Reine Alien en est l’exemple le plus éclatant. Avec elle, Cameron ne se contente pas de multiplier les créatures : il donne une hiérarchie et une logique biologique à l’horreur, érigeant ainsi la saga au rang de véritable épopée mythologique. Aliens dépasse donc son devoir de simple suite : il devient le prolongement organique d’un univers, un chapitre nécessaire. Le film se découpe en deux grands mouvements. D’abord, une première partie d’infiltration où le danger est invisible mais omniprésent. Les Marines explorent les couloirs d’une base déserte, à la recherche de survivants — et la tension monte. Les détecteurs de mouvement bipent dans un silence angoissant, la lumière vacille, les visages se ferment. Cameron excelle à filmer l’attente du chaos. Puis vient l’explosion : un deuxième acte de guerre pure, où la survie devient bataille. L’horreur ne disparaît pas, elle change de visage. L’ennemi n’est plus tapi dans l’ombre : il déborde de partout. Et la peur, paradoxalement, devient encore plus forte, car on sait désormais ce que l’on affronte — et qu’il n’y a plus d’échappatoire. Visuellement et techniquement, Aliens est une démonstration. Cameron pousse les effets pratiques, les maquettes, les décors et les sons à leur paroxysme pour créer une immersion totale. Les écrans de contrôle, les caméras embarquées et la réalisation alternée (entre la salle de commandement et le champ de bataille) installent une tension d’une rare efficacité. On se retrouve littéralement “dans” la bataille, entre la panique du lieutenant dépassé, les Marines décimés en direct, et Ripley, furieuse et déterminée, qui reprend le contrôle du chaos à bord de son transport blindé pour sauver ce qui peut encore l’être. Et c’est là que tout se joue : Ripley. Dans le premier film, elle subissait les événements. Ici, elle agit. Traumatisée, hantée par ses cauchemars et par la perte de sa fille, elle surmonte sa peur pour se confronter à l’innommable. Cameron fait d’elle une héroïne totale, à la fois guerrière et maternelle, forte et vulnérable. Son duel final contre la Reine Alien est devenu mythique : “Ne la touche pas, sale pute !” En une réplique, tout est dit : deux mères s’affrontent, deux figures du féminin — l’une protectrice, l’autre dévorante. Ripley, dans son exosquelette industriel, affronte littéralement l’incarnation du cauchemar biologique. C’est un combat titanesque, viscéral, symbolique : mère contre mère, femme contre monstre, humanité contre instinct pur. Cameron, souvent catalogué réalisateur d’action, fait preuve ici d’une subtilité d’écriture remarquable. Il soigne son personnage principal sans sacrifier le spectacle. La relation entre Ripley et Newt — la fillette qu’elle sauve — apporte une profondeur émotionnelle rare au film. D’ailleurs, la version longue, essentielle, développe cette dimension maternelle de manière bien plus complète : on y comprend les blessures de Ripley, son deuil, et la raison de son attachement viscéral à l’enfant.Sans la séquence de sa fille, le personnage perd en nuance et le sous-texte maternel s’affaiblit, pour simplement devenir « femme=vagin=s’occupe de l’enfant ». Le reste du casting n’est pas en reste. Les Marines, caricaturaux en apparence, forment une troupe soudée, pleine de vie et d’humour, dont chaque membre a une véritable personnalité. Leur camaraderie rend leurs morts plus dures, plus réelles. Burke, quant à lui, incarne la véritable monstruosité du film : le cynisme capitaliste, cette volonté de capturer l’Alien au nom du profit, quitte à sacrifier des vies humaines. Même Bishop, l’androïde, vient inverser les attentes : là où le premier modèle trahissait l’équipage, celui-ci s’avère loyal et courageux. Cameron joue sur les peurs du spectateur pour mieux les renverser. Au final, « Aliens est au film de guerre ce qu'Alien est à l'horreur »! Et c’est fort car faire un film pareil, d'une telle générosité, à une telle époque où le CGI n'existait pas encore, tient du génie absolu.
Plus gore.
C est du lourd !!! Ça canarde !!!! J adore !
- La bande son ☑️ - L'histoire ☑️ - Les personnages ☑️ - Les décors 🟰 - Les thématiques abordés ☑️ - La mise en scène ☑️ - Les dialogues ☑️ - La narration ☑️ - La morale ☑️ + critère spécifique au genre du film ☑️
It's my favorite of the four, I like the atmosphere, the concept of exploring a haunted-like spatiale base....etc
Très bon film, très intéressant, intriguant, avec du suspense, des révélations, des combats, des moments de stress. On en apprend plus sur les aliens et leur fonctionnement, des moments où tu ne t'y attends pas. La fin où tu crois que tout est fini, mais en fait non, puis tu crois que c'est fini pour de bon cette fois-ci, mais non, toujours pas, encore des surprises. Bref, ce film est vraiment incroyable.
J'ai du mal à comprendre qu'entre le 1er et le 2eme film, les xenomorphes n'ont plus rien à voir en termes de résistance, dans le 1er, l'équipage entier se fait neutraliser par un unique spécimen, dans ce deuxième opus, une équipe de commando en élimine des dizaines et des dizaines, une différence de point de vue entre James Cameron et Ridley Scott Sinon le film est pas mal, plus accès sur un bête film d'action plutôt que sur un film visant à effrayer comme le premier Ripley est charismatique, elle a la classe, son personnage est plutôt bien développé ce qui est notable à cette époque Première rencontre avec la reine Xenomorphe qui fait froid dans le dos Un final épique contre la reine Xenomorphe, la fin est meilleure que le premier d'après moi
Pretty good, other then some questionable character personalities and weird plot choices, but I think it was ok. I liked the ending way better then the first Alien, but I’d say this is worse then the first Alien. Not by much, but a little