8.2/10
2022
•
Action / Aventure
•
3h12
Résumé
Jake Sully vit avec sa nouvelle famille formée sur la lune extrasolaire Pandora. Lorsqu'une menace familière revient pour finir ce qui a été commencé, Jake doit travailler avec Neytiri et l'armée de la race Na'vi pour protéger leur foyer.
Opinion du public
50.2k avis
8.2/10
7.5/10
Les spectateurs sont éblouis par les prouesses visuelles d'Avatar: La Voie de l'Eau, saluant les effets spéciaux et l'immersion dans l'univers aquatique de Pandora. Bien que le film soit long, l'expérience est jugée captivante, avec des émotions fortes et des personnages attachants. Cependant, certains trouvent le scénario prévisible et moins innovant que le visuel.
👍 Les interactions avec les créatures marines et la découverte de la tribu de l'eau sont particulièrement appréciées.
👎 Le scénario peut sembler répétitif et prévisible pour certains spectateurs.
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« La voie de l’eau n’a ni commencement ni fin. » Treize ans après le premier opus, James Cameron revient avec la suite la plus attendue de la décennie : Avatar : La Voie de l’eau. Le réalisateur, spécialiste des suites réussies (Aliens, Terminator 2…), ne signe pas seul le scénario. Ils sont cinq à l’écriture, et il est évident que treize ans de réflexion laissaient espérer une histoire solide. Pourtant, si le film nous éblouit visuellement, il peine à convaincre sur le plan narratif. Dès l’ouverture, Cameron reprend le même procédé que dans le premier film : une voix off de Jake Sully qui résume sa vie. On retrouve les forêts, la menace omniprésente, et la famille qu’il a fondée avec Neytiri. Mais là où le premier film soignait chaque plan pour apporter une information nouvelle, ce deuxième opus recycle des images et des idées déjà vues, comme par exemple le premier plan du film -qui est le même que celui de 2009 mais avec énormément de brumes. De plus, certains éléments paraissent incohérents : la faune de Pandora n’est plus hostile aux Na’vi depuis la fin du premier film, et pourtant Jake continue à le répéter. Ses enfants ne sont pas tous présentés avec clarté. Lo’ak, pourtant central, car il est l’initiateur des problèmes, est oublié au début et Kiri, la fille de Grace, est laissée volontairement mystérieuse avec la promesse que des explications viendront dans de futures suites. Quant à Spider, il est tout simplement le boulet du film. Il ne sert qu’à reproduire le premier film avec Jake et la question : peut on devenir Na’vi ? Et de manière plus large, peut on changer ? Sauf qu’on a déjà répondu à la question dans le premier. Avec Jake justement. Également, tout tourne autour de son père mais il a pas de mère ? Sans oublier qu’il se fait kidnapper et le film veut nous faire croire qu’il va trahir sa famille d’adoption, pour aller vers son père biologique, le grand méchant égocentrique. L’un des choix scénaristiques les plus discutables reste d’ailleurs le retour du colonel Quaritch. Mort dans le premier film, il est ramené grâce à une sauvegarde numérique de son esprit, transférée dans un avatar Na’vi. Outre le côté paresseux du procédé, cette idée crée de nombreuses incohérences : si la technologie permet de sauvegarder aussi rapidement un cerveau, pourquoi n’avoir pas sauvé Grace, le frère de Jake, ou tout autre personnage important ? De plus, on nous avait présenté les avatars comme une ressource extrêmement coûteuse, et voilà que l’armée en fabrique désormais à la chaîne pour des soldats interchangeables. Ce retour forcé du méchant, qui en plus a désormais une famille, rappelle les ficelles maladroites de Star Wars IX et affaiblit la cohérence de l’univers. Sans oublier que la vidéo qui sert à expliquer n’a pas sens dans le film puisque ils ont bien expliqué au colonel pourquoi il devait sauvegardé sa conscience avant qu’ils le fassent donc il devrait s’en rappeler. La vidéo n’a que pour but de justifier son retour auprès des spectateurs. Autre déception : l’évolution de Jake Sully. Dans le premier film, il abandonnait son identité humaine pour embrasser totalement la culture Na’vi. Dans ce second opus, il se comporte à nouveau comme un militaire humain, élevant ses enfants avec une discipline martiale et rejetant même les traditions Na’vi qu’il admirait autrefois. Son évolution n’a pas de sens. Neytiri, quant à elle, est réduite à un rôle secondaire, presque caricatural, et son hostilité envers Spider paraît incohérente : comment comprendre que celle qui a aimé un humain refuse soudainement la présence d’un enfant humain dans sa famille ? Ils ont même osé faire une scène où Jake s’excuse presque que sa bonne femme hystérique est quitté la cuisine. Enfin, Sigourney Weaver a l’air d’avoir passé un bon moment sur le tournage. Elle incarne Kiri avec un vrai enthousiasme. Son personnage, mystérieusement lié à Eywa, la divinité de Pandora, semble appelé à jouer un rôle majeur dans la suite. Côté émotions, le film touche moins juste que son prédécesseur. Dans le premier, la destruction de l’Arbre-Maison et le massacre des Na’vi bouleversaient profondément. Ici, l’événement marquant reste la chasse et l’abattage cruel d’une créature marine, un moment fort mais moins universellement puissant. La mort de Neteyam apporte du drame, mais il n’a jamais été grandement développé. Sa seule caractéristique est d’être l’aîné qui essaye de plaire à son père. Heureusement, si l’histoire déçoit, le spectacle visuel reste exceptionnel. Cameron nous emmène à la découverte du peuple des océans, les Metkayina, et consacre près d’une heure à nous plonger dans leur culture, leur mode de vie et leur symbiose avec la mer. Nouvelles espèces marines, paysages aquatiques sublimes, créatures mythiques : Pandora s’enrichit et se réinvente. L’utilisation de la 3D, souvent gadget dans d’autres films, prend ici tout son sens et amplifie l’immersion. Après Jurassic Park en 1993 et Pirates des Caraïbes 2 en 2006, Avatar 2 s’impose comme une nouvelle référence technique. Mais là encore, les problèmes reviennent vite. Pendant près d’une heure, Jake et sa famille doivent apprendre les coutumes, le langage et les techniques de ce clan, exactement comme Jake l’avait fait avec le peuple de la forêt dans le premier opus. D’abord rejetés, moqués pour leur maladresse, ils finissent par gagner le respect de la tribu grâce à leur ténacité et leur courage lors de la bataille finale. En réalité, Avatar 2 est donc une relecture identique du premier film, adapté pour qu’il soit waterproof. Sauf que ce qui fonctionnait dans le premier marche moins bien ici. La raison principale : la multiplication des points de vue. Entre les enfants Sully, Jake, Neytiri, mais aussi le colonel et Spider, le récit se disperse. Même le colonel, censé s’enrichir de sa découverte partielle de la culture Na’vi grâce à Spider, n’évolue absolument pas. Il reste le même militaire brutal et borné, confirmant une nouvelle fois ce qui avait été dit dans le premier film, que certains humains sont trop bêtes pour changer. En alternant constamment entre ces intrigues, le film perd la force d’immersion qu’offrait le premier, où tout passait par le regard unique de Jake découvrant une culture. Au final, ça se voit qu’il s’est écoulé 13 ans entre le 1 et le 2. Même Cameron a oublié son film.
Noté 9/10 par Léa de Memorizer
pas trop mon délire mais beau film
J'ai encore plus aimé que le premier car les paysages sont époustouflants 🧿🪩🫧 c'est MON FILM PRÉFÉRÉ
Recommandé par l'IA Memorizer
Palpitant