
1958
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Policier / Drame
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1h31
Résumé
Un homme d'affaires sûr de lui assassine son employeur, le mari de sa maîtresse, et déclenche involontairement une chaîne d'événements malheureux.
1958
Musique de Miles Davis
J'ai le aimé le suspens, l'esthétique du film et l'histoire, bien pour a culture
1958, de Louis Malle avec Jeanne Moreau. Un grand classique de thriller avec plusieurs références à Hitchcock, sur une bande son magnifique de Miles Davis.
I.supportable Jane mais de belles idées de réalisation.
🎬 Cet excellent thriller réalisé par Louis Malle nous offre une magnifique photographie de nuit de Paris. La beauté de Jeanne Moreau et la sensualité de Maurice Ronet font merveille. À l'affiche également, Lino Ventura que l'on voit peu, reste néanmoins extrêmement efficace. L'autre atout majeur de ce chef d'œuvre est la trompette magique du fantastique jazzman Miles Davis. Ce film bénéficie d'un scénario digne des plus grands films noirs américains de l'époque où tout est d'une mécanique qui ne laisse pas au héros une chance de s'en sortir. 🎬 🎬 🎬
6/10
Bon suspens au début, mais après 30-40 min... mouaif ça retombe comme un soufflet. Quant à la BO, elle est anthologique
Film policier • (1h31) • 1958 • France • Réalisé par Louis Malle • avec Jeanne Moreau, Maurice Ronet, Georges Poujouly, Yori Bertin. Julien Tavernier et sa maîtresse, Florence Carala, la femme de son patron, ont imaginé un plan diabolique pour supprimer le mari gênant. Une fois le meurtre commis, Julien, revenu sur ses pas pour faire disparaître une pièce à conviction malencontreusement oubliée, se retrouve bloqué dans l'ascenseur par une coupure de courant. Au dehors, un blouson noir, Louis, vole la voiture de Julien et y fait monter sa petite amie Véronique. Florence, qui attend son amant à la terrasse d'un café, reconnaît la voiture mais ne distingue pas le conducteur. Elle constate tout de même qu'il est en aimable compagnie. Jalouse et se croyant trahie, elle erre dans Paris, tandis que Julien s'évertue à sortir de l'ascenseur... 🛗🛗🛗🛗🛗🛗🛗🛗🛗🛗🛗🛗🛗🛗🛗🛗🛗 Louis Malle (il avait alors 24 ans) a conçu son premier long métrage comme un lent compte à rebours. Un homme commet un assassinat. Au moment de s’enfuir dans sa voiture, il réalise qu’il a oublié la corde qui lui a servi à grimper d’un balcon à l’autre. Il retourne sur les lieux et prend l’ascenseur. Le gardien coupe soudainement le courant pour le week-end. Le meurtrier reste coincé entre deux étages. À l’extérieur, sa maîtresse l’attend… D’un côté, un homme enfermé ; de l’autre, une femme qui erre dans Paris. Entre eux : l’ombre du crime. Louis Malle alterne scènes muettes où le moindre bruit devient inquiétant et séquences sonores qui semblent retarder l’instant où les amants pourront se voir et s’expliquer. L’intrigue policière laisse place, tout doucement, à une atmosphère à la fois morbide et sensuelle. Pour accompagner Jeanne Moreau déambulant dans les rues, la trompette de Miles Davis improvise. Elle semble exprimer le désarroi indicible de la jeune femme. Ascenseur pour l’échafaud préfigure le plus beau film de Louis Malle, Le Feu follet, où Maurice Ronet s’égare dans la douleur jusqu’au suicide. TÉLÉRAMA • Publié le 17/06/2020.