Milou en mai

C’est le premier film de Louis Malle que je vois et c’était pas trop mal. Je n’ai pas été transcendée mais c’était assez rigolo. J’ai vu ce film dans le cadre du Festival Lumière à Lyon et j’étais contente de voir une des grandes comédiennes devant moi pour introduire le film, Dominique Blanc. Elle n’a pas un personnage très présent mais c’était quand même très chouette. On voit une grande famille se rassembler à la mort de la grand-mère (on ne comprend pas vraiment qui est qui dans le film mais on s’en fiche un peu). Mais surtout, ce qui est vraiment drôle, c’est le contexte historique du film : mais 68. Et même si Malle était de gauche (voire communiste je crois bien), il y a beaucoup d’autodérision dans le film : ils partent dans la foret pensant être attaqué dans leur maison et se retrouvent sans rien pour une nuit. C’est aussi, de manière générale, un contexte très chouette pour la liberté notamment sexuelle : la pilule est arrivée, on en parle et on la remercie grandement. Il y a même une scène qui expose très bien cela puisque Dominique Blanc justement se déshabille pour faire l’amour débat tout le monde (on parle de sa famille là). Heureusement, sauvée par le gong, deux personnages apparaissent. Bref, une histoire rigolote mais j’ai trouvé cela trop long (1h47 pas tant que cela) mais beaucoup de rallonges, manquait de rythme.

Super quotes, super sympa

🎬 Réalisé par Louis Malle et coécrit avec Jean-Claude Carrière, une comédie dramatique qui mêle satire sociale et chronique familiale sur fond des événements de Mai 1968. Le film se déroule dans une demeure bourgeoise du Gers, où la mort soudaine de la matriarche réunit sa famille pour des funérailles perturbées par les grèves et les bouleversements sociaux de l'époque. César du meilleur second rôle féminin pour Dominique Blanc en 1991. "Milou en mai" reste une œuvre marquante du cinéma français, alliant humour, critique sociale et performances d'acteurs remarquables. 🎬 🎬 🎬

1990

Chef d’œuvre.