
2018
•
Comédie
•
1h13
Résumé
Les policiers d'un commissariat doivent résoudre une affaire de meurtre.
Opinion du public
368 avis
7/10
6.7/10
Les spectateurs trouvent 'Au poste!' typiquement déroutant et décalé, à l'image de l'univers de Quentin Dupieux. Benoît Poelvoorde brille par son interprétation, et le film, avec ses dialogues absurdes et situations loufoques, captive par son originalité. Bien que certains trouvent le film un peu long et confus vers la fin, il reste une expérience amusante et surprenante, pleine de rebondissements et d'humour absurde.
👍 Dialogues absurdes et performance de Poelvoorde.
👎 Peut être confus et déroutant pour certains.
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Noté 7/10 par Bobby Ewing
7
6,5
Du grand Dupieux, en plus c’est tourné au siège du Parti communisme à Paris.
Noté 7/10 par Jérémy Auré
Comédie dans le style des monthy python
Avec Enzo et Johanna
🎬 On retrouve le côté barré, décalé de Quentin Dupieux, Grégoire Ludig et Benoit Poelvoorde se donnent la réplique dans un poste de police, et on assiste alors à des dialogues complètement divins, absurdes et hilarants. Le film relate l’interrogatoire d’un homme qui s'est trouvé au mauvais endroit au mauvais moment. Cela se passe dans les années 70/80. Le premier plan, un chef d'orchestre en slip rouge dirigeant ses musiciens dans un champ, nous embarque directement dans le monde absurde du réalisateur. Cette œuvre à la limite du théâtre est un ovni attachant et surprenant du cinéma contemporain. 🎬 🎬 🎬
Deuxième film de la soirée, deuxième Dupieux après le Daim. 3ème film vu de Dupieux après Rybber au ciné. C’est toujours très déroutant un Dupieux. Mais comme c’est toujours très déroutant, on s’attend à être dérouté. Et soit on ne regarde plus, soit on accepte et on attend un peu un décalage. Poelvorde est top comme d’habitude. On a des répliques anodines drôles, piquantes, futile. Si Le Daim nous ramène au cinéma un peu par hasard pour le personnage principal qui se fait offrir un caméscope, avec ce film et cette monteuse, dans Au poste! c’est le théâtre. Le vrai, le faux, le temps. Un des personnages principal de la pièce n’est pas au courant qu’il joue. Et c’est le seul qui devra poursuivre le lendemain. Le film est court (1h10) mais on est pris dans les meandres du temps. Orelsan nous ramène à cette jeunesse perdu dans ses jeux vidéos. L’expression « c’est pour ça » rabâchée fait sens et, comme les personnages, on l’entend de plus en plus jusqu’à ne plus en pouvoir. Poelvorde s’échine à demander au personnage accusé de rendre son histoire plus spectaculaire, plus intéressante… mais lui reste sur une histoire d’une platitude crasse. Et il remercie de s’être retrouvé dans cette situation… Dupieux c’est de l’absurde avec beaucoup de couches, de lectures, de compréhensions, de portes ouvertes… ou bien c’est juste un créatif intuitif qui a la chance de pouvoir exprimer ce qu’il veut et de laisser les autres réfléchir ses œuvres. Et il y a toujours plus de plaisir à relire un film de Dupieux qu’à le vivre, tant derrière ces histories anecdotiques se cachent des codes à décrypter, des lieux à visiter…