Résumé
Deux anciens amants et leurs époux respectifs se retrouvent voisins. Des passions interdites s'ensuivent.
Ni avec toi, ni sans toi. C’est un bon résumé de ma situation amoureuse. Je me suis beaucoup reconnue dans la relation entre Mathilde et Bernard. Seulement Bernard ne pense qu’à soulever la robe de Mathilde, ça en devient agaçant. Ils ne peuvent jamais parler.
J’ai été complètement séduite par ce film comme tous les films où joue Fanny Ardant. Bon seigneur, quelle femme ! J’avoue que Gérard Depardieu est vraiment bon aussi. Encore un film de Truffaut mais je crois que c’est vraiment un de mes préférés. Je me rends aussi compte que j’en ai vu quand même pas mal … et que je me souviens presque de rien. Oh mon Dieu, ma mémoire ! Bref revenons à nos moutons. C’est une histoire d’amour destructrice qui pourrait avoir tout de banal mais je ne sais pas pourquoi, il y a quelque chose de plus. Peut-être que cela ne se veut pas ostentatoire, qu’il n’y a pas de jugement, de moralité dans cette histoire : que c’est juste comme ça et qu’on fait avec. Oui, je crois que contrairement à tous les films d’amour impossible qui sont souvent pervers (comme l’Enfer de Claude Chabrol), ici, on n’a pas de brusquerie, on comprend que la vie en tant que telle est déjà compliquée alors on a pas besoin de brosser le trait. Ce sont deux anciens amants qui se retrouvent voisins par malheur et qui vont essayer de combattre leur amour renaissant entre eux. Par intervalle, chacun exprimera son amour à l’autre, souvent de manière violente, jusqu’à ce que le dernier coup de grâce soit donné à Fanny qui finira dans un hôpital pour dépression nerveuse et se suicidera avec son amant d’une balle dans le crâne alors qu’ils faisaient l’amour. L’esthétique très française des années 70/80 se fait encart très sentir dans le film à mon grand plaisir : dans les vêtements, l’attention au réalisme des décors dans le premier sens du terme, dans la délicatesse et l’attention au quotidien et au banal.
« Ni avec toi, ni sans toi »
🎬 François Truffaut vient de terminer "Le Dernier Métro ", une fresque historique sur la France sous l’Occupation, décors et costumes d’époque qui lui ont demandé beaucoup d’énergie. Avec " La Femme d'à côté " il va revenir à la discipline inverse, une histoire plus serrée construite autour d'un couple. Bernard Coudray (Gérard Depardieu) et Mathilde Bauchard (Fanny Ardant) vont renouer dans une folle passion dont on sait qu’elle les emmène vers une fin tragique. François Truffaut offre avec " La Femme d’à côté " l'une de ses œuvres les plus accomplies, exprimant avec une force rare la dimension déraisonnable et volcanique de la passion amoureuse. 🎬 🎬 🎬
scènes marquantes : lorsque Mathilde est a l’hôpital après avoir fait une "dépression nerveuse" —> discussion avec le psychiatre + celle avec Depardieu tourné dans la campagne grenobloise des années 80, c’est magnifique La fin est juste folle on s’y attend pas du tout
Noté 7/10 par UNE CREVETTE QUI S'APPELLE AMANDINE