
1992
•
Animation / Aventure
•
1h34
Résumé
Dans les années 1930 en Italie, un pilote vétéran de la Première Guerre mondiale est condamné à ressembler à un cochon anthropomorphe.
Opinion du public
1.2k avis
7.8/10
7.7/10
Les avis sur ce film dépeignent une œuvre mélancolique et humoristique, où la nostalgie et le romantisme se mêlent à des réflexions sur le fascisme et le rôle des femmes. Les scènes aériennes sont particulièrement appréciées pour leur beauté et leur grâce, tandis que la musique de Joe Hisaishi ajoute une touche sentimentale. Les personnages, notamment les féminins, sont salués pour leur force et leur complexité. Cependant, certains spectateurs regrettent le manque de réponses claires sur la transformation du protagoniste et la fin ouverte.
👍 Scènes aériennes et musique captivantes.
👎 Fin ouverte et questions sans réponses.
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Objectivement: 8/10 Subjectivement: 8/10
plutôt 7,75 en vrai
« Ce qui marche pour les grenouilles ne marche pas forcément pour les cochons. » Débordant de nostalgie, Porco Rosso est sans doute le Miyazaki le plus romantique et le plus « européen » de sa filmographie. Le film suit Porco Rosso, pilote d’hydravion ancien militaire devenu chasseur de primes sur les mers de l’Adriatique. Mais Porco n’est pas tout à fait un homme : une mystérieuse malédiction l’a transformé en cochon anthropomorphe. Est-ce le signe d’un renoncement volontaire face à une humanité désabusée et tournée vers le fascisme, ou la punition d’un survivant dont tous les compagnons sont morts au combat ? Quelques indices sont disséminés dans le film, mais si vous attendez une révélation finale, passez votre chemin Porco est un homme du passé, survivant d’une époque où la guerre était encore romantique, où l’honneur primait sur tout le reste. Face à lui, Curtis, rival américain bouffi d’orgueil et tourné vers l’avenir, incarne la modernité et l’ambition, dans un duel subtil de visions du monde. Les personnages féminins offrent également un contraste fascinant, mais plus nuancé, moins frontale. Gina, nostalgique et secrètement amoureuse de Porco, reste prisonnière de ses souvenirs, tandis que Fio, jeune ingénieure inventive et entreprenante, est pleine de vie, preuve que le fascisme n’a pas réduit à néant les rêves et l’enthousiasme de la jeunesse. Comme souvent chez Miyazaki, les scènes de vol sont un enchantement. L’air et l’eau se fondent dans des mouvements gracieux, portés par l’hydravion de Porco. La séquence du cimetière céleste des avions, hommage silencieux aux pilotes tombés lors de la Première Guerre mondiale, est d’une beauté poignante : un chant de mémoire, à la fois mélancolique et lumineux. Enfin, la partition de Joe Hisaishi parachève le charme du film. Chaque note, chaque thème, semble flotter avec Porco dans le ciel, donnant à cette fable mélancolique et sentimentale sa teinte unique, douce et nostalgique. Cette dolce vita que Disney a tant cherché à obtenir avec son film Luca. Au final, « Porco Rosso, c’est retrouver les joies de l’anonymat. Il est communément admis que pour vivre heureux, il faut vivre caché. Ce point de vue se discute évidemment. Certains ne sont pas du même avis et se battent pour obtenir de la visibilité. Leur rêve est de devenir médiatique alors ils s’improvisent Youtubeurs ou Instagrammeurs Depuis que la légende de Marco le précède, il s’est transformé en cochon. Un animal à l’allure plutôt répugnante. C’est parce qu’il en a vu des vertes et des pas mûres au court de sa carrière. Au combat, il a vu beaucoup de ses amis monter au ciel. Ce qui lui a procuré une vive amertume et l’envie de se retirer du monde. Pas totalement. Porco Rosso est trop content de se fendre de quelques sorties lorsqu’il s’agit de sauver les plus faibles et faire la une des journaux. Sous ses faux-airs blasés, il apprécie cette notoriété. Il agace ses ennemis. Et il apprécie malgré tout son statut de célébrité qui lui vaut l’admiration de Fio. Avec elle, il a l’impression d’être une sorte de Léon. Ce rôle ne lui va pas si mal. En tout cas, il sait parfaitement en jouer. En réalité, Marco aimerait pouvoir retrouver Gina, l’amour de sa vie, mais il a du mal à décrocher. Il peine à reconnaître ses sentiments car il a peut-être peur que cela le ramollisse. À croire qu’il est plus heureux derrière ses lunettes noires, vêtu de son imperméable. Gina au contraire assume pleinement son amour. À Donald Curtis qui lui propose de la suivre à Hollywood, elle répond qu’elle n’est pas intéressée. Que tout ce qui compte pour elle, c’est ce cochon qui ne vient jamais la voir de jour. L’Américain en tombe de son cheval. Il ne peut pas en croire ses oreilles. Se faire prendre une leçon par la tenancière de l’Adriano, amoureuse d’un porc? Fio sent également la sensibilité empêchée de Marco. Elle fait tout ce qu’elle peut pour lui rendre forme humaine. C’est peine perdue. Porco est une véritable tête de lard. Il ne se laisse pas faire. C’est après un ultime combat de coqs, le visage plein d’ecchymoses, que Marco va revenir à la raison. Les crochets de Curtis l’ont peut-être aider à lui remettre les idées en place. Le baiser de Fio l’a peut-être aidé à comprendre. Il réalise que cette vie là a assez duré. Se battre et être un héros de guerre, ça va bien cinq minutes. Être l’ennemi public n1 de la mafia l
Sympa, rien d'extraordinaire mais gentil et agréable à voir. J'ai pas compris pourquoi il avait été transformé en porc et est-ce quil faut comprendre qu'il meurt à la fin, je ne sais pas mais voilà, dessin animé à voir.
Ok
#1 favorite Ghibli Movie, "I’d rather be a pig than a fascist" nothing else to say.
Pas mal mais j'aime pas la fin et malgré quelques trucs progressistes c'est très patriarcal. La fille de 17 ans qui est vue comme une femme qui peut aller avec des hommes de 40, d'ailleurs elle aime plus ou moins le cochon qui a cet âge, franchement pas ouf. C'est qd même bien que son talent de fabricante d'avions soit reconnu, et que les femmes travaillent pour faire les avions. Porco et la gérante de l'hôtel qui s'aiment mais il reviendra jamais, mais MDR. Bon apparemment en fait si il revient vu qu'on voit son avions sur l'île, mais quand même. Update : après avoir lu une explication de la fin, ça sous-entend que ça finit bien.
Très bon film, à la fois drôle et réfléchi. Fin ouverte très appréciable.
Euh, OK pourquoi pas.