Résumé
La vie d'Yves Saint Laurent de 1967 à 1976, période pendant laquelle le célèbre créateur de mode était au sommet de sa carrière.
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🇫🇷 - 2014 ‧ Thriller/Drame - - - Entre 1967 et 1976: les années les plus créatives de la carrière du grand couturier Yves Saint Laurent. Une période où tout se révèle chez le génie français de la haute couture, un créateur aux prises avec ses démons et ceux de son époque.
Biographie • de Bonello Bertrand • 2014 • 2h30 • avec Gaspard Ulliel, Jérémie Renier, Louis Garrel, Léa Seydoux. Entre 1967 et 1976 : les années les plus créatives de la carrière du grand couturier Yves Saint Laurent. Une période où tout se révèle chez le génie français de la haute-couture, un créateur aux prises avec ses démons et ceux de son époque. Homme pétri de contrastes, entre créativité et morbidité, Yves Saint Laurent vit d'amours éperdues et conflictuelles avec Pierre Bergé ou Jacques de Basher et révèle autant de solitude que d'envie d'être aimé. Sa dépression chronique et son rapport si singulier à la réalité n'altèrent pas son statut de star... 👗👗👗👗👗👗👗👗👗👗👗👗👗👗👗👗👗👗 Yves Saint Laurent à la lumière de Marcel Proust, voilà la grande idée de ce biopic magnifiquement stylisé. Dès la première scène, le couturier s’installe incognito dans une chambre de palace qu’il a réservée au nom de M. Swann. On sait quel culte YSL vouait à l’auteur de La Recherche. Lors de son discours d’adieu, en 2002, il l’avait cité, non sans orgueil : « La magnifique et lamentable famille des nerveux est le sel de la terre… » Le cinéaste Bertrand Bonello s’en est souvenu. Si le récit s’étend de 1967 à 1976, le temps du film est mouvant, circulaire. D’un côté, un artiste au sommet de sa créativité. De l’autre, l’infusion lente d’une mélancolie tournant à la déraison. Cet étrange mélange de fêtes et de funérailles culmine avec un défilé somptueux, en 1976, dans les coulisses duquel YSL erre comme un fantôme, devenu presque absent au sein de son propre empire. Pourtant, cette image crépusculaire ne fige rien, et le film rebondit encore. C’est l’une de ses grandeurs : ne jamais prétendre faire le tour de son sujet. Ainsi, quand Gaspard Ulliel, que l’on croit d’abord être le sosie parfait du couturier, passe devant un authentique portrait de YSL par Andy Warhol, la ressemblance n’a plus rien d’évident : Yves Saint Laurent reste ailleurs. Insaisissable. TÉLÉRAMA • Par Louis Guichard • Publié le 08 novembre 2022.
Octobre 2014
Magnifique Et Gaspar Ulliel surtout
Le film est trop long honnêtement… J’ai préféré celui avec Pierre Niney mais celui là avait quand même son charme avec Gaspard Ulliel. Ici, on parle plus de la fin de sa vie que le début. On y voit ses relations avec Betty Catroux, Pierre Bergé, Jacques de Bascher (avec Louis Garrel), la drogue, la défonce, le mal qui le guette tout le temps. Les scènes sont longues et sensuelles pour la plupart mais quelques endroits aurait pu être coupés. On aurait pu avoir un film de 2h au lieu de 2h30. Quelques effets de style étaient pas forcément très réussis : séparation de l’image en plusieurs petits carreaux, des allers retours entre lui adulte et lui a la fin de sa vie, etc.