Summary
C’est une suite de lettres entre amis qui se sauvent la vie. Dans ce roman épistolaire, Virginie Despentes revient sur le thème qui unit tous ses livres – comment l’amitié peut naître entre personnes qui n’ont à priori rien à faire ensemble. Rebecca a dépassé la cinquantaine, elle est actrice, elle est toujours aussi séduisante. Oscar a quarante-trois ans, il est un auteur un peu connu, il écoute du rap en essayant d’écrire un nouveau livre. Ils sont des transfuges de classe que la bourgeoisie n’épate guère. Ils ont l’un comme l’autre grandi et vieilli dans la culture de l’artiste défoncé tourmenté et sont experts en polytoxicomanie, mais pressentent qu’il faudrait changer leurs habitudes. Zoé n’a pas trente ans, elle est féministe, elle ne veut ni oublier ni pardonner, elle ne veut pas se protéger, elle ne veut pas aller bien. Elle est accro aux réseaux sociaux – ça lui prend tout son temps. Ces trois-là ne sont pas fiables. Ils ont de grandes gueules et sont vulnérables, jusqu’à ce que l’amitié leur tombe dessus et les oblige à baisser les armes. Il est question de violence des rapports humains, de postures idéologiques auxquelles on s’accroche quand elles échouent depuis longtemps à saisir la réalité, de la rapidité et de l’irréversibilité du changement. Roman de rage et de consolation, de colère et d’acceptation, Cher connard présente une galerie de portraits d’êtres humains condamnés à bricoler comme ils peuvent avec leurs angoisses, leurs névroses, leurs addictions aux conflits de tous ordres, l’héritage de la guerre, leurs complexes, leurs hontes, leurs peurs intimes et finalement – ce moment où l’amitié est plus forte que la faiblesse humaine.
Une relation épistolaire entre une actrice renommée et un écrivain, qui ont tous les deux échappé à un quartier pauvre de Nancy. Addictions, Covid, Metoo, rapport à l’image, pleins de thèmes sont abordés et on retrouve l’écriture incisive de Despentes qui nous montre le monde de 2020 avec ses yeux. Des axes très intéressants, d’autres un peu moins !
Livre audio La psychologie des personnages est toujours faite de manière incroyable Empathie pour le connard ? Non Zoé katana est relou vers la fin Rapprochement entre l'actrice et le connard attendu vers la fin, et déçue Monologue des personnages très prenant on arrive à se mettre à leur place sauf le connard mais on arrive à comprendre sa méthode de penser et les déclarations de Zoé katana sont inspirantes >> rythme parfait
J’ai mis du temps à m’attacher aux personnages et à leur histoire mais j’y suis finalement arrivée
Interessant pour mieux comprendre metoo, et certains courants du feminisme. Histoire globalement assez prenante, plutot bien ficelée. Ecriture qui oscille entre du tres beau, percutant, et parfois de la lourdeur. Ce qui est vraiment facheux c’est (une fois de plus) l’accent fort mis sur la defonce, la drogue etc…cela est assez repetitif, et somme toute lassant. Et deja vu, notamment avec Despente. Tout cet aspect pourrait etre allégé, sans nuire je pense au roman. Quitte a approfondir un peu les facettes des personnages.
Génialement génial
Bonne lecture au début, légère et drôle Le scénario ne reste cependant pas assez intéressant pour le nombre de pages, la fin est redondante, aucun rebondissements qui aide le lecteur à rester captiver