
2020
•
Milan Kundera
Summary
"Qu'est-il resté des agonisants du Cambodge ? Une grande photo de la star américaine tenant dans ses bras un enfant jaune. Qu'est-il resté de Tomas ? Une inscription : Il voulait le Royaume de Dieu sur la terre. Qu'est-il resté de Beethoven ? Un homme morose à l'invraisemblable crinière, qui prononce d'une voix sombre : "Es muss sein !" Qu'est-il resté de Franz ? Une inscription : Après un long égarement, le retour. Et ainsi de suite, et ainsi de suite. Avant d'être oubliés, nous serons changés en kitsch. Le kitsch, c'est la station de correspondance entre l'être et l'oubli."
Public Opinion
1.3k reviews
8.1/10
Readers find 'L'insoutenable légèreté de l'être' a profound exploration of philosophical and existential themes, interwoven with personal and historical narratives. The book's rich, complex characters and their dilemmas resonate deeply, sparking introspection about love, destiny, and the human condition. Its lyrical prose and thought-provoking insights are highly praised, although some find the narrative style occasionally confusing and the philosophical undertones dense.
👍 Deep philosophical insights intertwined with personal stories.
👎 Some may find the narrative style dense and confusing.
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Ennuyeux Déçue par ce livre car j’avais beaucoup d’attente
Un ouvrage culte lu et relu
Meilleur livre de tous les temps
Génial, mi philosophique mi tu rentres dans les histoires a
Écriture très chouettes Plein de bons thèmes Personnages bien A relire avec pdv philo avant
Et bien quand c’est trop alambiqué et torturé, je me perds et je m’ennuie dans la lourdeur de l’écriture. Une immense déception
Ca a vieilli - et c’est très trop explicatif à mon goût sur le comportement des personnages - et ça parle de la Tchéquie en 68 - de mémoire le film était mieux
Es muss sein. Muss es sein ? J’adore sa façon d’être avec nous, lecteur et en même temps dans les personnages Beaucoup de sujets, de questionnements ; après le Printemps de Prague Quel est le fondement de l’être ? Le kitsch Le « es muss sein » de Beethoven & le poids de l’existence Parmenide : léger / lourd ; finalement qu’est-ce qui est positif ? Le communisme, la délation L’amour L’impossibilité de comprendre l’autre sans apprendre son vocabulaire La trahison Le libertinage Pas de jugement moral dans ce livre : la vie est justement paradoxale, on vit selon « notre kitsch » Le sourire de Karenine (chien de Tomas et Teresa), l’amour des animaux Les types d’hommes selon le besoin qu’ils ont du regard des autres : - celui qui a besoin du regard d’inconnus (comédien, journaliste, etc) - celui qui a besoin du regard des gens qu’il aime / apprécie (mondanités) - celui qui a besoin du regard de celui qu’il aime - celui qui a besoin du regard d’un absent La métaphore avec Œdipe : il s’est crevé les yeux quand il a su qu’il était marié à sa mère. Peut-on alors dire « je ne savais pas, donc je ne suis pas coupable ni responsable ? » et se sentir sincèrement blanchi grâce au fait qu’on ne savait pas ? La jalousie La mort La musique Nietzsche, l’éternel retour ? Einmal ist keinmal : on ne vit sa vie qu’une fois ; alors elle ne compte pas, elle compterait si on pouvait tester nos décisions La compassion L’idéal Les intentions des hommes vs l’absence d’intention des animaux - donc absence d’interprétation - donc amour « meilleur » Bref, multidirectionnel, il va dans tous les sens et pourtant j’arrive à le suivre partout, l’immense majorité de ses questions sont mes questions, j’ai adoré
"Les amours sont comme les empires : que disparaisse l'idée sur laquelle ils sont bâtis, ils périssent avec elle"