Summary
Une nouvelle édition de l'un des titres phares de la collection " Pavillons Poche ", le chef-d'œuvre de Mikhaïl Boulgakov, Le Maître et Marguerite, qui voit ici sa traduction de Claude Ligny augmentée d'un appareil critique et d'une introduction de la spécialiste de la littérature russe Marianne Gourg. Pour retrouver l'homme qu'elle aime, un écrivain maudit, Marguerite accepte de livrer son âme au diable. Version contemporaine du mythe de Faust, transposé à Moscou dans les années 1930, Le Maître et Marguerite est aussi l'une des histoires d'amour les plus émouvantes jamais écrites. Mikhaïl Boulgakov a travaillé à son roman durant douze ans, en pleine dictature stalinienne, conscient qu'il n'aurait aucune chance de le voir paraître de son vivant. Écrit pour la liberté des artistes et contre le conformisme, cet objet d'admiration universelle fut publié un quart de siècle après la mort de celui qui est aujourd'hui considéré comme l'égal de Dostoïevski, Gogol ou Tchekhov. Cette édition s'accompagne d'un appareil critique et d'une introduction de la spécialiste de la littérature russe Marianne Gourg, qui a également révisé la traduction. " Le texte-testament de Boulgakov. Un acte de pure folie littéraire comme de pure liberté. " Télérama
La Russie que j'aime
Le Maître et Marguerite est un roman de Mikhaïl Boulgakov, chef-d'œuvre de la littérature russe, mêlant surréalisme, politique et philosophie. À Moscou, le diable et ses acolytes déstabilisent la ville, tandis qu'une histoire d'amour passionnée entre le Maître et Marguerite se déploie à travers le temps et les dimensions. Auteur : Mikhaïl Boulgakov Première parution : 1967 Pages : 624 (version poche) Édition : Livre de Poche Roman pref de Elisa le sang
7.7
Je ne l’ai pas fini car très long et un peu chiant à la fin (800 pages environ) mais expérience littéraire assez intéressante. Je ne le lirai pas et je ne le conseillerai pas mais c’est un univers littéraire que je n’avais jamais connu (onirique, propre à la littérature russe du début du 20ème siècle). Trois histoires se mêlent : une sur l’exécution de Jesus et sur la personnalité de Pilates ; une historie d’amour entre une femme mariée et un homme qui finit dans un hôpital psychiatrique à cause du fait que son livre sur l’exécution de Jesus n’a pas été accepté ; et la plus grosse, celle du Diable et de ses compagnons sur Terre. Le bien et le mal sont intelligemment traités, permettant de voir que rien n’est ni vraiment blanc ni vraiment noir. Les histoires s’entremêlent aussi intelligemment puisque la fille de l’historie amoureuse va devenir l’hôtesse d’un grand mal orchestré par le diable où il y aura tous les plus grands criminels de l’histoire. La ligne entre réalité et fiction est très fine et on peut même s’amuser à rentrer dans la fiction sans s’en rendre compte. Certains moments peuvent être très drôles (j’ai ri à voix haute) mais certaines parties sont quand même très longues. Il faut vraiment adorer cet univers, chose dont je ne suis pas si sûre. Je pense qu’il faut avoir un peu été éduqué à ce genre de fiction. Très intéressant cependant pour se dire que (sans surprise bien sûr), on peut encore être très surpris par des styles de roman.
Je l’ai trouvé trop long et j’ai, à plusieurs reprises, oublié l’histoire. Me rappelle pas la fin. Pas du tout accroché à cette histoire.
Déroutant mais très bien