
2002
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Fedor Michajlovič Dostoevskij (Ecrivain)
Résumé
" Je suis un homme ridicule. Maintenant, ils disent que je suis fou. Ce serait une promotion, s'ils ne me trouvaient pas toujours aussi ridicule. Mais maintenant je ne me fâche plus, maintenant je les aime tous, et même quand ils se moquent de moi... " Lassé du monde, détourné du suicide par une rencontre fortuite, le héros de ce monologue imprécatoire plonge dans un profond sommeil. Son rêve le conduit alors vers un univers utopique, un double de la terre mais sans le péché originel, un monde où les hommes vivent bons, libres et heureux. Et c'est l'occasion pour Dostoïevski de laisser libre cours à sa veine mystique, investissant son héros, de retour dans le quotidien des hommes après avoir touché de près l'idée du bonheur, d'une mission évangélique.
Je n’ai peut-être pas compris le livre…
"Aimez-vous les uns les autres" "aimez votre prochain comme vous vous aimez" C'est le récit de que nous partage le rêve de cet homme que tous ceux qui ne connaissent pas la vérité trouve ridicule. Très compliqué à lire je trouve, les phrases à rallonge peuvent nous perdre dans le fond. Mais c'est très bien
Marquant
à relire
"Tant pis si nous sommes faux, mechants, injustes, nous le savons, et nous pleurons, nous nous torturons nous-mêmes pour cela, nous nous martyrisons et nous punissons plus, peut-être, même, que ce Juge miséricordieux qui nous jugera et dont nous ignorons le nom. Mais nous avons la science, et c'est par là que nous retrouverons la vérité, mais, cette fois, nous la recevrons en toute conscience. La connaissance est supérieure aux sentiments, la connaissance de la vie - supérieure à la vie. La science nous donnera la sagesse, la sagesse nous révélera les lois, et la connaissance des lois du bonheur est supérieure au bonheur." Voilà ce qu'ils disaient et, après ces paroles, chacun s'aima plus que tous ses semblables - et, que pouvaient-ils faire d'autre ? Chacun devint si jaloux de sa personne qu'il ne cherchait de toutes ses forces qu'à l'abaisser et la diminuer dans les autres, et voyait là le but même de sa vie. Parce que j'ai vu la vérité, parce que j'ai vu et que je sais que les hommes peuvent être beaux et heureux sans perdre le pouvoir de vivre sur la terre. Je ne veux pas et je ne peux pas croire que le mal soit l'état normal des hommes. Or, s'ils se moquent, c'est seulement de cette croyance-là. Ce qui compte : aime ton prochain comme toi-même, voilà ce qui compte - c'est tout, et il ne faut rien d'autre : tu trouveras tout de suite comment construire. Et pourtant, tout cela, ce n'est rien qu'une vieille vérité qu'on rabâche, qu'on a lue des billions de fois, mais, voilà, elle n'a pas pris racine ! "La conscience de la vie est supérieure à la vie, la connaissance des lois du bonheur - supérieure au bonheur", voilà ce qu'il faut combattre ! Et je combattrai. Et si seulement tout le monde le voulait, tout se construirait d’un coup
"Je suis un homme ridicule. Maintenant, ils disent que je suis fou. Ce serait une promotion, s'ils ne me trouvaient pas toujours aussi ridicule. Mais maintenant je ne me fâche plus, maintenant je les aime tous, et même quand ils se moquent de moi - c'est surtout là, peut-être, que je les aime le plus." Lassé du monde, détourné du suicide par une rencontre fortuite, le héros de ce court roman plonge dans un profond sommeil. Son rêve le conduit alors vers un univers utopique, un double de la terre mais sans le péché originel, un monde où les hommes vivent bons, libres et heureux. Et c’est l’occasion pour Dostoïevski de laisser libre cours à sa veine mystique, investissant son héros, de retour dans le quotidien des hommes, d’une mission évangélique.
Belle plume, mais un thème trop religieux pour moi. Malgré tout je ne doute pas que cette œuvre puisse émouvoir un.e croyante.
L homme se dit être ridicule, or il n y a aucune info sur son côté ridicule.Plus il étudie ( il a été a l'université) plus il se sent ridicule. C'est peut être ce sentiment qui naît face aux sciences, à l' immense savoir confronté à notre petitesse. Cet homme, qui n'eprouve plus de sentiments décide de se suicider. Sur le chemin il rencontre une petite fille qui demande de l'aide. Celui-ci, est pris de culpabilité, alors qu il est censé, quelques heures avant sa mort, être indifférent face a toute situation "si je me tue dans deux heures, qu est ce qu elle me fait la petite fille et quelle importance , la honte, et tout ce que vous voulez au monde ? Je deviens du rien " "je me tue et le monde n'existe plus" La rencontre avec la fille, lui fait naître pleins d'interrogations, il finira par s'endormir où en rêve il a une révélation de la vérité. Il rêve. Son rêve peut avoir plusieurs sens: Placer la religion dans la vie des hommes "aider son prochain".Aider son prochain est une des solutions a nos maux. Ici très interprétatif : c'est également s'aider soit même. "Aime ton prochain comme toi même " mais "aime too même comme ton prochain". Sois plus indulgent avec toi. C'est nous qui venons, de notre propre fait, gâcher notre "jardin d'eden" qui est au fond de nous. Nous qui ajoutons du mal là où il n'a pas lieu d'être
Un homme veut se suicider un soir mais il fait un rêve étrange. Dans ce rêve, il rencontre un nouveau monde, peuplé de gens qui ne connaissent pas le péché, ils sont totalement innocents et bienveillants sans même s’en rendre compte. L’homme est émerveillé mais lorsque son rêve se termine, il se rend compte qu’il a entraîné tous ces gens dans le même mode de vie que celui de son monde et qu’il les a tous perverti. Il se rend compte que l’humanité est vouée à être mauvaise.